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Signature de convention au Ministère des Affaires Etrangères : 196,5 millions de francs CFA en appui l’atténuation des crises alimentaires et de l’impact des catastrophes
Publié le lundi 30 septembre 2013   |  Le Sahel




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196,5 millions de francs CFA ou 300.000 euros, c'est le montant d'une convention signée vendredi après-midi à Niamey, entre la France et le Niger, en appui au Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires. C'est la ministre déléguée auprès du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Nigériens à l'Extérieur, chargée de l'Intégration Africaine, Mme Sani Mariama Moussa, et l'ambassadeur de France au Niger, SE. Christophe Bouchard, qui ont apposé leurs signatures sur le document de convention.

Cet appui est destiné à l'achat de vivres auprès des producteurs dès la fin des récoltes. La philosophie du donateur est simple, mais logique. Cette démarche permet de reconstituer les stocks de sécurité, de limiter l'impact de la variation des prix d'achat des céréales chez les petits producteurs, et d'encourager ainsi l'économie locale. Par cet appui, la France exprime sa solidarité au Niger, et apporte aussi une aide de qualité. ''La France prête une attention croissante à la qualité de la réponse proposée, à son adaptation par rapport au contexte, et surtout à son aptitude à s'intégrer dans une dynamique de développement local durable. C'est ici tout l'enjeu de la résilience et de l'Initiative 3N que nous accompagnons'', a dit à ce propos SE. Christophe Bouchard.
L'ambassadeur de France au Niger a en outre réaffirmé sa confiance au dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires qu'il qualifie de ''mécanisme original et exemplaire, et de formidable cadre de concertation''. ''Le Niger peut être fier de son dispositif'', a dit SE. Christophe Bouchard. Ce dispositif, fait en effet école dans la sous région; récemment, une délégation burkinabè est venue s'en imprégner. ''Le dispositif est le catalyseur de notre aide d'urgence, puisque plus de 15 milliards de FCFA, sur les 27 mobilisés, ont passé par lui depuis 2005'', a souligné l'ambassadeur de France au Niger. Chistophe Bouchard a enfin réaffirmé la disponibilité de son pays à accompagner le Niger dans la dynamique lancée pour une réponse appropriée et durable aux crises alimentaires et aux urgences.
Pour sa part, la ministre déléguée a exprimé, toute la gratitude des autorités nigériennes à l'endroit de la France. Mme Sani Mariama Moussa a rassuré le donateur que les opérations d'achat auprès des producteurs seront supervisées par le Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA), en liaison avec l'Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) et le Réseau des Chambres d'Agriculture (RECA).
Il faut signaler que cet appui fait suite à la réunion du second comité interministériel pour l'aide alimentaire, tenue le 26 juin dernier à Paris. Cette session du comité interministériel a approuvé un aide de 590 millions de francs CFA au profit de notre pays au titre de l'année 2013. Ces fonds sont destinés à deux projets qui sont le projet conjoint PAM/FAO pour la résilience des communautés et l'appui au Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires. La signature de cette dernière convention de 196,5 millions porte le montant engagé par la France pour l'atténuation des crises et des urgences au Niger à 1,9 milliard de francs CFA. Mais depuis 2005, ce sont près de 28 milliards de francs CFA qui ont été engagés par la France au profit de notre pays, sans compter les appuis de l'AFD et de l'Union Européenne.

Siradji Sanda

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