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Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja sur la situation politique au Burkina Faso: La Conférence décide de l’envoi mercredi à Ouagadougou d’un Comité de Haut niveau de Chefs d’Etat pour réinstaller le Président de Transition Michel Kafando
Publié le mercredi 23 septembre 2015   |  Présidence


Sommet
© Présidence de CI par DR
Sommet extraordinaire de la CEDEAO au Nigéria
Mardi 22 Septembre 2015. Abudja. Le Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation au Burkina a vu la participation de plusieurs chefs d`Etat de la sous-région.


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Un Sommet Extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO s’est tenu mardi, 22 septembre 2015 à Abuja, sous la Présidence de SEM Macky Sall, Président du Sénégal et Président en exercice de la Conférence, en Présence notamment du Président de la République SEM Issoufou Mahamadou et du Président du Nigeria SEM Muhammadu Buhari.

Ce Sommet s’est penché sur la situation au Burkina Faso pour voir comment aider .ce pays à sortir de la crise politique créée par le coup d’Etat du 17 septembre 2015, en définitive trouver une solution acceptable par l’ensemble des parties prenantes burkinabè.

A l’issue de ce Sommet, les Chefs d’Etat ont décidé de dépêcher mercredi, 23 septembre 2015, un Comité de Haut Niveau de Chefs d’Etat pour consacrer la réinstallation du Président de Transition SEM Michel Kafando, a indiqué le Président Issoufou Mahamadou répondant à la presse nationale et internationale.

Ce comité comprend les Chefs d’Etat du Benin, du Ghana, du Niger, du Nigeria et du Togo et est placé sous la Présidence du Président en exercice de la CEDEAO.

La Conférence a appelé le Régiment de Sécurité Présidentielle à déposer les armes et les autres forces militaires à ne rien faire qui puisse dégrader la situation dans laquelle se trouve le Burkina Faso, a également dit le Président Issoufou Mahamadou.

Les Chefs d’Etat ont eu à prendre des décisions « très sages » en ce qui concerne la sortie de crise dans ce pays, a-t-il affirmé, précisant qu’il s’agit là d’une bonne réunion qui crée les bases d’un retour à la paix dans « ce pays frère. »

Le Président Issoufou Mahamadou a noté qu’une fois la transition restaurée, les autorités de transition sont chargées d’examiner toutes les questions dont l’amnistie qui ont été évoquées lors de la médiation commise par les Présidents Macky Sall et Thomas Yayi Boni.
Il est plus sage de demander aux autorités de transition d’examiner ces questions de manière consensuelle, dans la concertation avec toutes les parties, a expliqué le Chef de l’Etat.

A l’ouverture de la Conférence, le Président de la Commission de la CEDEAO M. Kadré Désiré Ouédraogo, a rappelé que le coup d’Etat perpétré au Burkina Faso la semaine dernière a été fermement condamné par le CEDEAO et toute la communauté Internationale.
Lors de ce Sommet, les Chefs d’Etat se sont penchés sur un Projet d’Accord proposé par les médiateurs de la CEDEAO à savoir le Président Macky Sall et celui du Benin Thomas Boni Yayi.

En élaborant ce projet d’Accord, les médiateurs de la CEDEAO ont privilégié l’intérêt supérieur du Burkina Faso et misé sur le sens de dépassement de ses acteurs politiques ainsi que des membres de ses forces vives et de sa société civile, a souligné M. Ouédraogo.

Il a assuré la Conférence que la Commission de la CEDEAO mettra tout en œuvre pour l’application diligente des aspects de l’Accord issu du Sommet qui relèvent d’elle.
Le Président Macky Sall, dans un discours d’ouverture, a d’abord rappelé que le 17 septembre, des éléments du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP), ont interrompu le processus de transition au Burkina Faso, en déposant le Président Michel Kafando, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement.

Faisant l’état des lieux au Burkina Faso, SEM Macky Sall a dit qu’il a expliqué à tous la gravité extrême de l’acte qu’ils ont posé , ses conséquences néfastes sur le pays , et les risques sérieux qu’ils encourent.

«J’ai réitéré avec force la ferme opposition de la CEDEAO à toute prise de pouvoir par la force, et exigé la remise du pouvoir sans condition aux autorités de transition », a-t-il ajouté.
« Note rôle est d’arrêter l’escalade pour éviter au pays d’emprunter la pente dangereuse de la violence », a-t-il noté.

« J’alerte solennellement notre Sommet sur la gravité de la situation au Burkina Faso, alors même que notre sous région est déjà sérieusement éprouvée par d’autres sources d’instabilité », a-t-il poursuivi.

« Il ya urgence à agir pendant qu’il est encore temps pour éviter l’impasse et le chaos », a encore dit le Président en exercice de la CEDEAO.

« C’est l’objet du projet d’Accord politique de sortie de crise que j’ai proposé à toutes les parties prenantes dimanche et que je soumets à votre appréciation », a-t-il expliqué.
Ce projet tient dument compte de la décision prise par l’Union Africaine , conformément à ses textes, de condamner le coup d’Etat, de suspendre immédiatement le Burkina Faso des instances de l’Union Africaine, d’exiger la libération des autorités détenues et le rétablissement du régime de transition , sous peine de sanctions ciblées contre les auteurs du coup, a noté SEM Macky Sall.

Le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement, de M. Mahamadou Ouhoumoudou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République ; Mme Kafa Rakia Christelle Jackou, Ministre Déléguée auprès de la Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Chargée de l’Intégration Africaine et M. Mansour Dado, Ambassadeur du Niger auprès de la République Fédérale du Nigeria.

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