Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Atelier sur les applications du climat à la sécurité alimentaire : la production et l’utilisation des informations climatiques pour les études d’impact dans la modélisation des cultures
Publié le mardi 29 septembre 2015   |  Onep


Atelier
© Autre presse par DR
Atelier sur les applications du climat à la sécurité alimentaire : la production et l’utilisation des informations climatiques pour les études d’impact dans la modélisation des cultures


 Vos outils




Le centre régional Aghrymet de Niamey a servi de cadre, hier matin, à l’ouverture d’un atelier sur les applications du climat à la sécurité alimentaire. Cette rencontre financée par le gouvernement italien à travers le Centre International Abdus Salam de Physique Théorique (CIPT) de Trieste en Italie et la Banque Africaine de Développement regroupe pendant cinq (5) jours une vingtaine de participants venus des 18 pays de la CEDEAO, du CILSS, du Kenya, de l’Ouganda, du Soudan et de la Tanzanie. L’objectif de l’atelier est d’amener les participants qui produisent et ceux qui utilisent les informations climatiques pour la prise des décisions, à échanger sur les techniques d’utilisation de l’information climatique pour les études d’impact dans la modélisation des cultures. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Pr Sanoussi Atta, chef du département formation et recherche assurant l’intérim du directeur général du centre, en présence de M. Paolo Giglio, consul honoraire d’Italie au Niger, de Dr Adrian Tompkim, représentant de l’ICTP et de plusieurs invités.

La sécurité alimentaire est une préoccupation majeure du continent africain et particulièrement des pays sahéliens. Elle est menacée par les changements climatiques caractérisés par des sécheresses et des inondations récurrentes avec comme conséquence une dégradation des productions agricoles exposant ainsi les populations à une situation alimentaire précaire. Selon Pr Sanoussi Atta, pour faire face à cette situation, les gouvernements des pays du CILSS ont initié et mis en œuvre des politiques destinées à combattre l’insécurité alimentaire. «Le CILSS et ses partenaires techniques et financiers ont accompagné les efforts de ces pays à travers l’élaboration de politiques et le développement d’outils pour renforcer leurs capacités de décision et d’exécution dans les domaines tels que la sécurité alimentaire et le changement climatique», a-t-il déclaré

Pr Sanoussi Atta a dit que, cet atelier vise à réunir des chercheurs internationaux, des experts du CILSS et des cadres des services nationaux de l’agriculture pour échanger sur les techniques d’utilisation de l’information climatique pour les études d’impact dans la modélisation des cultures. Il abordera également des points tels que l’introduction aux systèmes de prévision saisonnière dynamique, les sources des données climatiques et la data library de l’IRI et les principes de base de la modélisation des cultures.
Intervenant à cette occasion, Dr Adrian Tompkim, représentant de l’ICTP, a tout d’abord présenté le Centre International Abdus Salam de Physique Théorique (CIPT) avant de dire que, depuis cinquante ans, le Centre international Abdus Salam de physique théorique est à la pointe de la coopération scientifique avec le monde en développement.
Des milliers de jeunes scientifiques d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine bénéficient de ses programmes. Le centre est fondé en 1964 par le regretté Abdus Salam, lauréat pakistanais du prix Nobel. Le CIPT vise à accomplir son mandat en offrant aux scientifiques des pays en développement la formation continue et les compétences dont ils ont besoin pour poursuivre une carrière longue et productive.
Il faut noter que, la science s’épanouit grâce au dialogue et aux échanges entre les peuples et les cultures. Selon Ibrah Seydou Sanda, expert au centre Agrhymet Niamey et organisateur local de l’atelier, cette session va se focaliser sur le domaine de l’agronomie pour voir comment produire des informations utiles aux producteurs comme par exemple sur le rendement, la production fourragère. «On va pouvoir projeter à l’horizon 2050, le rendement d’une culture, si, elle peut baisser ou bien les dispositions à prendre. Cette rencontre permettra de décisions adéquates», a-t-il expliqué.

Seini Seydou Zakaria(onep)

 Commentaires