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Editorial : Plaidoyer pour des élections apaisées
Publié le mercredi 30 septembre 2015   |  ONEP


S.E.M.
© Autre presse par dr
S.E.M. Moussa Moumouni Djermakoye, président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC)


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En procédant, hier, à l’ouverture de la 2ème session du Conseil économique, social et culturel (CESOC) au titre de l’année 2015, le président de ladite institution, M. Moussa Moumouni Djermakoye, a brossé l’état de la Nation avant de s’appesantir sur les élections générales que s’apprête à organiser notre pays au cours du premier semestre de l’année prochaine.

Au moment où certains esprits non préparés aux joutes oratoires d’une démocratie dynamique, commencent à prévoir le pire pour notre pays, Moussa Moumouni Djermakoye, cet homme humble et qui cultive le travail dans la discrétion et l’efficacité, a cru bon d’appeler les uns et les autres à leur responsabilité.

Devant un parterre de représentants des différentes couches socio-politiques, le Niger en miniatures, cet homme de paix et de consensus, ayant tout au long de sa longue et riche expérience cultivé la tolérance, la paix et la fraternité entre les Nigériens, M. Moussa Moumouni Djermakoye a invité les uns et les autres à un sens élevé de patriotisme, en privilégiant les valeurs de paix et de concorde nationales. S’agissant parti-culièrement des élections générales, il a invité les acteurs politiques à faire preuve de fair-play pour qu’au sortir de ces élections, le Niger, notre cher pays, sorte encore plus grandi et respecté.

Car, comme il l’a si bien énoncé lors de son adresse, « au Niger comme partout ailleurs en Afrique, la tenue d’élections justes, transparentes et crédibles est le gage de la paix, de la stabilité et du progrès».

Par ces mots, le Président du CESOC, rejoint formellement le Président de la République, Chef de l’Etat, en faisant sienne cette assertion solennelle du 3 août 2015 où le Président Issoufou réaffirmait : «je ne cautionnerai
pas l’organisation d’élections tropicalisées pour ne pas dire truquées. Cela n’est pas, d’ailleurs, dans la tradition de notre pays. C’est dire que je considérerai des élections mal organisées comme un échec personnel et je ne serai jamais à la base d’un travestissement de l’expression de la volonté populaire».

C’est dans ce même esprit que M. Moussa Djermakoye a fait un plaidoyer pour que soient réunis tous les ingrédients indispensables à des élections réussies dans notre pays. « J’en appelle à la maturité de la classe politique, j’en appelle à la forte adhésion de tous aux valeurs démocratiques. J’invite les populations, toutes les populations, à une mobilisation citoyenne pour des élections réussies dans le calme et la paix sociale. Je sais que le débat politique, souvent très mouvementé, n’entame nullement la fraternité entre Nigériens et la cohésion nationale.

Je sais aussi et surtout que les populations refusent les chants des sirènes de certains partisans de la division, car les Nigériens ont toujours su transcender leurs différences socioculturelles. Je reste convaincu que les Nigériens sont plus que jamais soucieux du caractère unitaire de leur pays, et qu’ils prennent toute la mesure de la situation pour bannir les affrontements verbaux et certaines invectives stériles», a lancé le président du CESOC.
Il nous revient ainsi à tous, Nigériennes et Nigériens, de nous inscrire dans la dynamique de ces appels. Au demeurant, il faut travailler à bannir les invectives stériles et à cesser certains comportements préjudiciables à la cohésion sociale.

La guerre des tranchées par médias interposés, de même que certains actes nuisibles à la paix, notamment perceptibles sur les réseaux sociaux, doivent être éliminés afin de créer un climat favorable à des élections apaisées, comme sait le faire notre pays d’ailleurs cité en bon exemple en la matière.

C’est dire l’importance de l’appel à la paix des braves et à la raison lancé par le Président Moussa Moumouni Djermakoye dans un pays en proie à des menaces sur presque toutes ses frontières. Le Niger, notre bien commun a besoin de la stabilité et de l’apport de tous pour son développement. Nous devons constamment mettre en œuvre ce bien si précieux, que nous ont légué nos ancêtres : l’entente cordiale entre Nigériens.

Nous osons espérer qu’à la prochaine réunion du Conseil national de dialogue politique, les acteurs politiques sauront capitaliser ces sages conseils pour privilégier la voie du consensus.

À propos de l'Auteur
Mahamadou Adamou( mahamadou.yaks@yahoo.fr)

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