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Projet régional d’appui au pastoralisme au sahel: plus de 240 millions de dollars pour booster l’élevage dans le Sahel
Publié le mercredi 7 octobre 2015   |  Le Republicain (ml)


L`élevage
© Autre presse par DR
L`élevage au Niger


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L’atelier régional du lancement du Projet régional d’appui au pastoralisme au sahel (PRAPS) s’est tenu hier, le mardi 6 octobre 2015, au CICB sous la présidence du ministre du développement rural non moins ministre coordonnateur du CILSS. Cette rencontre de trois jours a enregistré la présence des ministres de l’élevage du Sénégal et du Niger, les représentants des institutions sous régionales et internationales. Financé à hauteur de 248 millions de dollars par la Banque Mondiale pour une durée de 6 ans, plus de deux millions de pasteurs et agro-pasteurs des cinq pays du sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) bénéficieront du projet. Il sera exécuté par le Comité permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).

L’objectif de cet atelier est le démarrage effectif des activités du PRAPS au niveau régional et dans les six pays concernés, mais aussi de créer un cadre d’échange et de partage d’informations autour des mécanismes de mise en œuvre du projet avec l’implication de tous les acteurs concernés et à sensibiliser les parties prenantes sur les objectifs et résultats attendus du projet. Lors de son intervention, le secrétaire exécutif du CILSS, Dr. Djimé Adoum a fait savoir que cet atelier s’inscrit dans le cadre du démarrage effectif des activités du PRAPS soit deux ans après la déclaration de Nouakchott sur le pastoralisme, faite par les représentants des gouvernements des six Etats ainsi que des institutions. Selon lui, les parties prenantes à la déclaration se sont engagées entre autres à : sécuriser les modes d’existences et les moyens de production des populations pastorales et d’accroitre le produit brut des activités d’élevage d’au moins 30% dans les six pays cités ci-haut au cours des cinq prochaines années, en vue d’augmenter significativement les revenus des pasteurs sous un horizon de 5 à 10 ans.

La directrice générale adjointe de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), Dr. Monique Eloit a souligné que préserver et soutenir les pasteurs est une nécessité politique. Le représentant du Dr. Lapodini Marc Atouga, Commissaire chargé de l’Agriculture de l’Environnement et des Ressources en Eau de la commission de la CEDEAO a assuré que l’institution ne ménagera aucun effort pour accompagner les Etats membres dans la mise en œuvre de ce projet. Pour le représentant résident par intérim de la Banque Mondiale, Pierre Kamano, ce projet phare se propose d’améliorer la capacité de six pays concernés à répondre de façon rapide et efficace aux crises pastorales. Pour conclure, le représentant résident par intérim a annoncé que la Banque Mondiale va appuyer, dans le cadre de son projet d’appui au développement de l’enseignement supérieur, la construction et l’équipement de la faculté d’élevage et de médecine animale à l’université de Ségou. Dans son intervention, le ministre du développement rural et ministre coordinateur du CILSS, Dr. BoKary Treta a précisé que le secteur de l’élevage occupe une place de choix dans l’économie sahélienne du fait qu’il représente 70% du produit intérieur brut agricole en Mauritanie, 35 à 40 % au Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et 25% au Sénégal. Le ministre a remercié les participants de cet atelier régional, les partenaires techniques et financiers ainsi que les autorités maliennes.

Ousmane Baba Dramé

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