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Les Etats africains invités à investir sur l’éducation à la santé sexuelle et reproductive des jeunes (SYNTHESE)
Publié le vendredi 9 octobre 2015   |  Xinhua




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DAKAR -- Les Etats africains ont été invités, jeudi à Dakar, à investir sur l'éducation à la sexualité et à la santé de la reproduction des jeunes.

Un appel en ce sens a été lancé par des experts participant à une conférence régionale sur la santé reproductive en Afrique de l'Ouest et du Centre

"On ne peut pas ne réfléchir sur la santé et l'éducation pour le développement des jeunes qui représentent plus de 60% de la population", a considéré la représentante de la directrice générale de l'UNESCO, Ann Therese Ndong Jatta.

"Il faut une politique intégrée en éducation et santé ; on va réfléchir sur comment travailler ensemble pas seulement avec les pays mais avec les partenaires et les bailleurs de fonds", a-t-elle soutenu.

"Si on travaille sur la base de l'éducation de qualité en incluant certains sujets comme la santé de la reproduction et même le Vih/sida ce sera possible de préparer un meilleur futur pour les jeunes", a-t-elle estimé.

Le directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) pour l'Afrique de l'ouest et du centre, Mabingue Ngom, a pour sa part souligné qu'"il est important d'investir dans l'éducation et particulièrement dans l'éducation de la jeune fille".

"Les progrès ne sont pas très brillants dans la région Afrique de l'ouest et du centre où également les mariages et les grossesses précoces sont prédominants", a-t-il relevé.

"Il faut une mobilisation de tous les acteurs concernés pour réduire les mariages précoces et faire en sorte que les filles restent dans les classes", a-t-il conclu.

De son côté le Dr Jules Bongogo Bo Mpot'ikaka du ministère de la Santé publiques en République démocratique du Congo, a déploré que les gouvernements " ne prennent pas toujours en compte dans leurs politiques budgétaires" l'éducation à la sexualité et à la santé de la reproduction.

"Dans un pays comme le Congo, il y a également un problème de conservatisme des religieux et leur collaboration peut aider à la réussite des politiques de santé", a-t-il ajouté.

"Nous essayons d'avoir une structure qui va se charger de mener le plaidoyer sur l'éducation à la santé sexuelle et reproductive dans les écoles", a-t-il poursuivi.

Parlant de son pays, le concepteur de programmes et supports éducatifs en santé sexuelle reproductive à l'éducation nationale du Gabon, Mebeley Blonde-Reine, a souligné que "le taux de prévalence du Vih/Sida est élevé du fait du désordre sexuel des jeunes",

"Les filles sont cinq fois plus atteintes par le Vih/Sida que les garçons", a-t-elle précisé.

"L'éducation sexuelle a été introduite dans les programmes de santé depuis des années mais les politiques ne marchent pas encore", a-t-elle noté avant de soutenir qu'"il faut faire plus de plaidoyer et bien encadrer les jeunes pour qu'ils soient responsables en matière de sexualité".

Cependant, a-t-elle déploré, "la formations des encadreurs, notamment des enseignants dans les écoles, se fait avec beaucoup de difficultés à cause d'un manque de ressources financières", a-t-elle conclu.

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