Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Sahel N° du 14/10/2015

Voir la Titrologie


  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Editorial : Nouvelle ère de sérénité et de performances
Publié le samedi 17 octobre 2015   |  Le Sahel




 Vos outils




Cette année, la rentrée scolaire s'est déroulée sur une note de satisfaction générale. Elèves, étudiants et enseignants se sont retrouvés, dans la sérénité, pour une reprise effective des classes. Pour les parents d'élèves et les autres acteurs de l'école un grand ouf de soulagement, car, comme à l'accoutumée depuis 2011, le gouvernement a assuré. Toutes choses qui augurent d'une Année scolaire et académique 2015-2016 rassurante et pleine d'espoir.

Exit les années de tergiversations interminables et des hésitations qui caractérisaient l'échéance de la reprise des classes. Exit l'angoisse et le stress qui, il y a quelques années, hantaient les préparatifs de la rentrée scolaire. La peur et le désespoir sont désormais derrière nous, car l'école nigérienne a inexorablement retrouvé ses marques. La bourrasque est passée. Aujourd'hui au Niger, l'école revit et respire la sérénité. L'heure est à la culture de l'excellence et de l'ardeur au travail.


Le parcours a été long et harassant, mais pour en arriver là, il a fallu au pays de s'appuyer sur une ambition, un programme judicieux et un engagement politique fort pour la cause de l'école. C'est ainsi qu'à son avènement à la magistrature suprême du pays et ayant très vite compris que, investir dans l'éducation, c'est investir dans l'avenir, le Président de la République, Chef de l'Etat, Issoufou Mahamadou, n'a guère lésiné sur les moyens à mobiliser pour redorer le blason gravement terni de l'école nigérienne.


Du reste, il avait aussitôt donné le ton lors de son discours solennel d'investiture, le 07 avril 2011, lorsqu'il annonçait ses ambitions pour le secteur de l'Education. Ce discours a d'ailleurs pris l'allure d'un véritable plaidoyer en faveur de la revalorisation de l'école qu'il qualifiait de ''Base sociale fondamentale du développement, ascenseur social par excellence''. « L'école, comme on le sait, contribue largement à l'égalité des chances. S'agissant de l'égalité de chance, mon itinéraire personnel en constitue une parfaite illustration. En ce jour solennel, je ne peux pas ne pas évoquer cette journée mémorable du mois d'octobre 1958, cette journée où j'ai été inscrit à l'école primaire d'Illéla, cette journée qui a été le point de départ de l'aventure qui m'a amené aujourd'hui au sommet de l'Etat. Evoquer cette journée, c'est rendre hommage à l'école qui, bien conçue, peut donner les mêmes chances d'ascension sociale à tous, qu'on soit riche ou pauvre, qu'on naisse à Soudouré ou Dandadji, à Fandou ou Namaro, à Dingazi ou Maîné Soroa, à Zinder, Douméga ou Yélou. L'école m'a donné les outils et les armes qui ont contribué à faire de moi l'un des porteurs des valeurs qui triomphent aujourd'hui. Je souhaite que mon accession à la magistrature suprême encourage les pères et les mères à donner à leurs filles et fils, en les envoyant à l'école, les mêmes chances que celles que mes parents m'ont offertes » déclarait-il.



Puis d'annoncer ses ambitions pour l'école en énonçant les moyens qu'il comptait mobiliser pour booster ce secteur clé du développement de tout pays. Il décréta alors que «l'école recevra le quart (1/4) des ressources budgétaires pendant les cinq (5) prochaines années, sera gratuite et obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans. Pour les moyens à mobiliser, le Président Issoufou Mahamadou a pris le ferme engagement de procéder, conformément à la cadence annuelle prévue par son programme électoral, à la construction de 2500 classes et la mise en formation de 2500 enseignants.
Joignant l'acte à la parole, le Chef de l'Etat a orienté tout au long de son premier mandat, et ce de façon remarquable, les investissements en faveur de l'école nigérienne. Après quatre ans d'actions multiformes, des avancées indéniables, parce que visibles, ont permis à l'école nigérienne de renouer avec les performances. Faisant de l'Education la priorité de ses priorités, le gouvernement, sur instructions du Chef de l'Etat, s'est investi dans la promotion de l'Education dans toutes ses composantes.
Nul ne peut nier que des avancées significatives ont été enregistrées dans le secteur éducatif, notamment en termes d'élargissement de l'accès au savoir et au savoir-faire avec la création d'écoles, de collèges d'enseignement général, technique et de centres de métiers dans de nombreux villages et quartiers. Aussi, la ministre en charge de l'Enseignement Secondaire était-t-elle très à l'aise, lors de la commémoration de la Journée de l'Enseignant, en égrenant les réalisations effectuées dans les différents sous-secteurs de l'éducation. Quelles sont-elles ces réalisations ?
En quatre ans d'exercice, on dénombre au niveau de l'Education primaire, l'ouverture de 2076 jardins d'enfants, 2193 nouvelles écoles primaires et de six (6) écoles normales des instituteurs. Au niveau du Secondaire, la création de 14 lycées d'enseignement général, 51 complexes d'enseignement secondaire, 453 collèges dont 263 en zone rurale. Dans le domaine de la Formation Professionnelle et Technique, il a été mis en place 181 centres de formation aux métiers, quatre (4) CFPT et 78 collèges d'enseignement technique. Au niveau de la Jeunesse et des Sports, la création de 23 centres des jeunes et un hôtel sportif.
Au niveau de l'Enseignement Supérieur, la création de quatre (4) nouvelles universités au niveau de nos régions. Dans le domaine de la formation initiale et continue des enseignants : des milliers d'enseignants contractuels ont été formés à travers les ateliers et CAPED au Primaire. Au secondaire, la reprise de la formation initiale des professeurs de CEG à l'Ecole Normale Supérieure de Niamey et au Centre Prince Sultan et les différentes formations dispensées en ateliers et en Unités Pédagogiques (DP), ont permis de renforcer les capacités des professeurs en poste et de résorber en partie le déficit en enseignants de qualité.



Le ministère de la Jeunesse et des Sports a dispensé plusieurs séances de formation au profit des jeunes pour le développement de projets divers.
S'y ajoute le volet recrutement et intégration des enseignants à la Fonction Publique, avec 12. 093 enseignants, toutes catégories confondues, recrutés dont 8.858 au primaire, 2. 303 au Secondaire et 932 à la Formation Professionnelle et Technique. Ces effectifs, seront renforcés par le recrutement en cours de plus de 6 000 enseignants.
Pour le développement de la Formation Professionnelle et Technique, il a été réalisé 255 salles de cours, 109 ateliers, 168 hangars, 187 blocs administratifs, 2 laboratoires. A ceux-ci s'ajoutent les nombreuses réalisations au compte du ministère des enseignements supérieurs. L'amélioration des conditions de travail des enseignants et élèves pour laquelle 14 760 salles de classe, 4189 blocs de latrines, 13 laboratoires équipés, 22 bibliothèques, 38 blocs administratifs ont été construits ou en cours de construction au profit de l'enseignement général.


Aussi le Gouvernement a pris des mesures visant à améliorer les conditions sociales des enseignantes et enseignants. Il s'agit entre autres : de l'augmentation des salaires ; de l'octroi des primes : de craie, de fonction et de transport ; du rehaussement des indemnités de logement. Au niveau de l'amélioration des conditions de travail et d'études des enseignants et élèves, l'Etat a injecté plus de 20 milliards de francs pour l'acquisition de fournitures, manuels scolaires et d'équipements pédagogiques au MEP et plus de 8 milliards au secondaire, etc.
Ces investissements en faveur de l'école, vous en convenez, ne sauraient rester vains. Aujourd'hui, l'impact se fait sentir et il se traduit par un regain de crédibilité, un retour à la normale et à la sérénité dans nos écoles, l'amélioration de la formation, l'amélioration des conditions de travail du corps enseignant, ainsi que la restauration de la confiance des élèves et étudiants en leur avenir. En un mot, l'école nigérienne a retrouvé ses marques. Et c'est tant mieux pour tous !




Mahamadou Adamou (mahamadou.yaks@yahoo.fr)

 Commentaires