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Agriculture: l’Afrique autosuffisante en 2025 selon le président de la BAD
Publié le jeudi 22 octobre 2015   |  Financial Afrik


Ouverture
© aNiamey.com par DF
Ouverture d`une conférence sur l`Agriculture et l`agro-alimentaire à Dakar
Une conférence de haut niveau sur l’agriculture et l’agro-alimentaire s`est ouverte, aujourd`hui, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD). Organisée par la Banque Africaine de Développement (BAD), la première journée a été présidée par le président sénégalais Macky Sall et le président de la BAD


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Un plan d’action pour la transformation de l’agriculture en Afrique. Telle est la volonté de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui, de concert avec l’Etat du Sénégal, tient à Dakar, une conférence de haut niveau sur l’agriculture et l’agro-alimentaire.

Cette rencontre qui se tient au centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD), les 21 et 22 octobre, regroupe plus de 500 acteurs agricoles et financiers africains. Les débats de ce premier jour se résument en une question fondamentale : comment financer et transformer l’agriculture en Afrique ?

Les acteurs du secteur veulent en faire un grand business de l’Afrique. Une vision qui passe par l’apport financier et technique des différentes parties qui doivent exploiter le potentiel agricole de l’Afrique et le travailler pour attirer plus d’investisseurs (nationaux ou étrangers).

Selon le président de la BAD, Adesina Akinwumi, l’Afrique doit nourrir l’Afrique. Le continent doit arriver à l’autosuffisance alimentaire d’ici 2025 », a-t-il commenté lors d’un face-à-face avec la presse.

En Afrique, 300 millions de personnes vivent dans la pauvreté et 70% des pauvres sont issus des zones rurales, par conséquent dépendant forcement de l’agriculture. D’ou la nécessité pour la BAD et ses partenaires, notamment l’Etat du Sénégal, de donner des orientations stratégiques pour amener les financiers, en l’occurrence les gouverneurs de banque et ministres des finances, à discuter pour trouver les voies et moyens de transformer l’agriculture africaine.

Relever le défi du financement

35 milliards de dollars sont injectés annuellement dans les importations de produits alimentaires, selon Adesina Akinwumi. «Si on arrivait à transformer l’agriculture, ces ressources financières pourront servir au développement et réduire le cours aux marchés de capitaux, très coûteux », argumente M. Akiwumi.

Les banques, notamment commerciales, sont appelées à mettre la main dans le financement de l’agriculture. «Quand on parle de financement de l’agriculture, on ne voit que les crédits agricoles. Les banques commerciales évitent ce secteur», a souligné le Président Macky Sall qui a présidé cette conférence.

Le chef de l’Etat du Sénégal a ainsi saisi l’occasion pour appeler les ministres des finances et les banquiers à aller sur le terrain pour constater de visu la situation agricole.



Propositions pour une nouvelle agriculture

Les orateurs qui se sont relayés sur le présidium de la grande salle de conférence du CICAD ont tous formulé des propositions allant dans le sens de la révolution de l’agriculture.

Comme préalable, le président de la BAD estime que «l’Afrique doit libérer son sol pour accélérer son développement. Nous devons mettre en place des systèmes d’irrigations pour contrer les catastrophes naturelles ». Et d’ajouter: «ce n’est qu’en transformant l’agriculture que l’Afrique pourra sortir les millions de ses habitants de l’extrême pauvreté».

Pour le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Agustin Matata Ponyo Mapon , il faut repenser les politiques agricoles, les stratégies des bailleurs de fonds mais aussi améliorer les routes de desserte agricole.

Le PM de la RDC exhorte également les pouvoirs publics africains à multiplier la création de coopératives agricoles et des parcs agro-industriels. Ce dernier n’a pas manqué de donner en exemple son pays. La RDC a mis sur pied un parc agro-industriel déjà opérationnel, financé à hauteur de 150 millions de dollars américains avec l’appui des partenaires sud-africains. «Ce parc a déjà commencé à inonder le marché avec des produits céréaliers. Ce modèle doit inspirer les autres pays africains», a-t-il conseillé.

Parmi les propositions émises, figurent en bonne place la réduction des longues procédures et lenteurs administratives qui freinent les opérateurs.

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