Querelles politiques : l’ARN plus que jamais décidé à en découdre avec Abdou Labo #aNiamey

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Querelles politiques : l’ARN plus que jamais décidé à en découdre avec Abdou Labo

Publié le lundi 18 mars 2013 | Le Monde d'Aujourd'hui

© Autre presse par DR
Réunion du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) : l’ARN suspend sa participation

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C’est une véritable gifle politique que l’Alliance pour la réconciliation nationale (ARN, opposition) vient d’infliger à la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN, majorité). L’opposition a profité de la réunion du Conseil national de dialogue politique (CNDP) président par l’intérimaire du Premier ministre, président du CNDP, Abdou Labo pour faire une intervention musclée. Dans celle-ci, l’ARN a dénoncé ce qu’elle appelle la violation de la constitution et de la charte des partis politiques par le ministre de l’Intérieur Abdou Labo.
Et pour joindre l’acte à la parole, les poulains de Seyni Oumarou ont évacué la salle promettant de ne jamais remettre les pieds au CNDP tant que le cas du ministre Abdou Labo n’est pas réglé. Par ailleurs, nos sources nous apprennent que le coup à la réunion du CNDP n’est en réalité que le début des hostilités. L’opposition compte déposer très prochainement une motion de censure contre le gouvernement pour entre autres la violation de la loi fondamentale et la charte des partis politiques par le ministre de l’Intérieur. Et ce n’est pas tout, elle envisage aussi de saisir le Conseil constitutionnel de transition pour statuer sur cette affaire. Pendant que la sérénité semble revenir au sein de la majorité au pouvoir, c’est de l’autre côté qu’on donne de la voix. L’exemple que constitue le CNDP qui, jusque-là a permis de gérer et éviter les conflits politiques surtout en matière d’élections, est en train de voler aux éclats. Comme si le régime de la renaissance cherche et trouve les problèmes partout même là où on ne les espère pas.

Le CNDP est un grand acquis politique de la démocratie Nigérienne et ni l’opposition ni la majorité n’ont le droit de le compromettre. Reste à savoir si le président de la République pourrait accepter que le climat politique se dégrade. Ça continue à fouiller au ministère de la santé. Après les premières arrestations, d’autres vont très certainement suivre car les interpellations continuent. En effet malgré la grogne très mal à propos des syndicats du secteur de la santé, les assainisseurs ont continué leur travail. D’ailleurs, ces syndicats se sont tus, ayant très certainement constaté le discrédit que leurs agitations risqueraient de jeter sur eux. Ainsi, on parle de 37 nouvelles interpellations qui concernent les personnels à tous les niveaux. La question qui nous vient à l’esprit est de savoir si monsieur le ministre Sanda doit s’inquiéter sur cette opération. Mais oui diriez-vous car, même si jusqu’à présent il n’est pas concerné, ce sont quand même des proches amis à lui qui sont mis sous Affaire de détournements au ministère de la Santé publique Le Ministre Sanda doit-il s’inquiéter sur la purge en cours dans son ministère ?

Bello

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