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La transformation agricole est un moyen sûr de mettre fin à la pauvreté en Afrique (BAD)
Publié le jeudi 29 octobre 2015   |  Xinhua


Investiture
© Agence de Presse Africaine par Saliou Amah
Investiture du président de la BAD
Le nigérian Akinwumi Adesina a été installe dans ses fonctions de président de la BAD ce 01/septembre à Abidjan


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ACCRA -- Le moyen le plus sûr d'éradiquer la pauvreté en Afrique consiste à transformer l'agriculture, a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de Développement (BAfD).

M. Adesina, qui effectuait une visite de travail au Ghana plus tôt dans ce mois, a déclaré à Xinhua que la BAfD jouerait un rôle de premier plan dans ce programme de transformation pour veiller à ce que l'Afrique soit capable de se nourrir et de construire des usines agroalimentaire pour transformer les produits cultivés sur le continent.

D'après lui, si l'Afrique est capable de transformer son agriculture, elle aura créé de la richesse pour les agriculteurs ruraux, dont la majorité sont des femmes, et elle mettra fin à l'importation de nourriture, économisant ainsi ses réserves de devise durement gagnées pour investir.

Pour répondre au problème de la pauvreté en Afrique, les revenus des personnes dans les régions rurales doivent être augmentés rapidement tout en transformant l'agriculture, a déclaré le patron de la BAfD.

Des études ont montré que la pauvreté était élevée dans les zones rurales en Afrique, où vivent près de 70% des habitants, tandis que la pauvreté urbaine est concentrée dans les taudis.

"L'Afrique consacre aujourd'hui 35 milliards de dollars à l'importation de nourriture ; c'est autant de nourriture que l'Afrique peut produire elle-même. L'Afrique compte 65% des terres arables au monde et devra nourrir 9 milliards de personnes en 2050", a-t-il dit.

Il a par conséquent appelé le continent à débloquer le potentiel de l'agriculture.

"En débloquant le potentiel de l'agriculture, si nous produisons, transformons, créons de la valeur ajoutée, si nous disposons d'industries agroalimentaires et associées, cela génèrera une grande part de tout ce que nous produisons", a-t-il déclaré.

Le responsable a évoqué l'exemple du Ghana, qui est le second producteur de cacao au monde, suggérant que "si on est le second producteur d'une chose, on devrait probablement aussi être le deuxième transformateur de ce produit".

"C'est pourquoi, au sein de la Banque africaine de Développement, nous soutiendrons les pays pour mettre fin au besoin d'exporter les matières premières. Je veux qu'ils créent de la valeur ajoutée ; je veux qu'ils créent des industries agroalimentaires. L'Afrique n'a rien à faire au bas de la chaîne de valeur ; l'Afrique devrait être en haut de la chaîne de valeur", a déclaré le dirigeant de la banque de développement.

M. Adesina a souligné l'importance fondamentale de nourrir l'Afrique, car la nourriture est un droit humain fondamental, et de souligner que le continent ne pourrait pas se développer s'il nourrit son peuple avec une nourriture importée d'ailleurs.

"Chaque économie ou région du monde qui s'est développé l'a fait d'abord en subvenant elle-même à ses besoins alimentaires", a-t-il dit.

"En nourrissant l'Afrique, nous réduirons notre dépendance aux exportations de nourriture ; nous veillerons à assurer un montant important de réserves de devises ; nous réduirons l'inflation; nous créerons des emplois dans les régions rurales ; nous renforcerons la stabilité macroéconomique et budgétaire de nos pays", a-t-il dit.

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