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PSD-Bassira de Ben Omar : Un parti politique mort-né ?
Publié le samedi 7 novembre 2015   |  Le Monde d’Aujourdhui


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© Autre presse par DR
Candidatures au poste du Président de l’Assemblée Nationale: Ben Omar maintient sa candidature


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Le Parti Social Démocrate (PSD-Bassira) de Mohamed Ben Omar n’a pas encore tenu son premier congrès statutaire qu’il est déjà confronté à des problèmes internes. Dix membres du Bureau politique provisoire viennent d’écrire au président Ben Omar pour lui demander la convocation au plus tard le 15 novembre prochain du premier congrès statutaire du PSD-Bassira.
Cela, afin de débattre des problèmes qui risquent de tuer dans l’œuf le jeune parti politique. Les signataires reprochent au président provisoire du parti : « la caporalisation du parti par votre personne (ndlr, la personne de Ben Omar) ; la mise à l’écart de la plus part des membres du bureau politique provisoire et certains membres fondateurs du parti ; votre tendance à vouloir vendre notre parti à une tierce personne pour ne citer que cela ».
C’est donc tous ses maux qui ont conduit une dizaine de membres du bureau politique provisoire à demander par écrit la convocation de l’instance suprême de cette formation politique pour régler ces problèmes. Ainsi, Mohamed Ben Omar est interpellé par ses camarades pour jouer franc-jeu avec lui-même d’abord mais avec son parti aussi. Chose vraisemblablement difficile pour lui, car le député Ben Omar ne semble pas disposé à sortir au grand jour. Sortir pour revendiquer la paternité de cette nouvelle formation politique mais aussi clarifier sa position vis-à-vis du régime en place. Convoquer un congrès est synonyme d’accepter officiellement qu’il est le président du PSD-Bassira. Ce qui, de facto confirme sa démission du RDP-Jama’a son parti politique officiel. Et une démission du RDP est aussi synonyme de la perte de son siège à l’Assemblée nationale et de son poste juteux de quatrième vice-président du bureau du parlement. Voilà donc le dilemme auquel est confronté notre Ben national qui n’a visiblement pas beaucoup de marge de manœuvre. Ben Omar est coincé étant donné que le congrès est demandé par plus de la majorité des 2/3 des membres du bureau politique provisoire comme le lui a rappelé le Secrétaire général dans une correspondance en ces termes : « comme vous le constatez camarade président, dix (10) camarades sur les quinze (15) membres du bureau représentent les deux tiers (2/3) comme le stipule l’article 30 de notre Règlement intérieur. Et à en croire vos dires sur la démission de deux de nos camarades à savoir : la camarade Nana Elh Maman, Trésorière générale adjointe et la camarade Djamila Elh. Halidou, Secrétaire à l’information et à la communication, cela ramène le taux à plus de quatre/cinquième (4/5) ».
Comme on le voit, le député Ben Omar est pris dans un engrenage qui pourrait soit lui coûté ses prébendes à l’Assemblée nationale, soit, le parti qu’il contribuer à créer. Un véritable embarras de choix peut-on dire.
Amadou BELLO

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