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PNDS TARRAYA : Le président Issoufou investit candidat du parti à la présidentielle de 2016
Publié le dimanche 8 novembre 2015   |  ActuNiger


Le
© Autre presse par DR
Le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, procède au lancement des travaux de bitumage de la route Madaoua-Bouza-Keita-Tamaské : un tournant décisif vers le désenclavement de la zone


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Le Congrès extraordinaire du PNDS Tarraya a investi, ce samedi 7 novembre à Niamey, son candidat pour les prochaines élections présidentielles de 2016. C’est le Président Issoufou Mahamadou qui a été plébiscité par les militants du parti pour briguer un second mandat à la tête du pays.

Le Congrès d’investiture n’était d’ailleurs qu’une formalité puisque la candidature de Issoufou Mahamadou était attendue depuis longtemps mais pour la circonstance, l’état-major du PNDS a fait les choses en grand.

C’est dans un Palais des Sports plein à craquer que s’est déroulée l’investiture du candidat des roses avec la présence des membres du Comité exécutif national ainsi que les différentes délégations venues de toutes les régions du pays et des représentants de la diaspora. Devant l’affluence des militants massivement mobilisés pour l’évènement, il a fallu installer des hangars en dehors de la salle où les troupes d’animations se sont succédées pour scander des chansons et autres slogans à la gloire de Zaki.

La cérémonie, haut en couleurs, a enregistré la présence de plusieurs responsables politiques du pays notamment le président de l’Assemblée nationale Amadou Salifou, le premier ministre Birgi Raffini ainsi que plusieurs membres du gouvernement et des directeurs de sociétés d’Etat et établissements publics. On notait également la présence de plusieurs présidents de partis membres de la majorité au pouvoir (MRN) notamment Albadé Abouba (MPR Jamhuriya), Salah Habi (ADN Fusaha) ou Oumarou Hamidou Tchiana (AMEN Amin) et des partis alliés.

Plusieurs partis amis de la région ont également envoyé leurs représentants au Congrès d’investiture du PNDS. C’est le cas de Simone Compaoré (2e Vice-président du MPP, Burkina Faso), Ahmad Ould Dadah (Président du RFD, Mauritanie) ou Pascal Affi N’Guessan (Président FPI, Cote d’Ivoire). D’autres partis membres de l’Internationale Socialiste se sont également fait représenter à la cérémonie à laquelle assistaient aussi plusieurs diplomates étrangers accrédités à Niamey.

Avant l’instant solennel d’investiture, le président du PNDS Tarraya Bazoum Mohamed a prononcé une allocution dans laquelle il a brossé la situation sociopolitique et économique du pays ainsi que le bilan du premier mandat de Mahamadou Issoufou à la tête du pays. Le chef de file du parti présidentiel n’a pas manqué de profiter de l’occasion pour répondre aux critiques récurrentes de l’opposition qui accuse le régime d’un mauvais bilan et surtout de vouloir tricher aux prochaines échéances électorales à défaut de pouvoir rempiler par les urnes. Selon Bazoum Mohamed, le régime de la Renaissance a tenu toutes ses promesses, ce qui devrait permettre facilement au Président Issoufou de bénéficier une fois encore, d’un mandat de cinq ans afin de continuer sur la même dynamique de développement du Niger.

Auparavant, plusieurs intervenants se sont relayés à la tribune pour mettre en exergue les réalisations enregistrées sous la présidence de Mahamadou Issoufou et qui plaident en sa faveur, selon eux, surtout face à ses adversaires politiques.

Avec ce congrès d’investiture, le président-candidat entame une nouvelle phase, la plus décisive, de son premier mandat. Il va falloir désormais aller défendre le bilan de la Renaissance auprès des électeurs face à une opposition qui aspire à l’alternance.

Les prochaines élections présidentielles sont prévues à partir de février 2016 au Niger et certains partisans du clan présidentiel ne font désormais plus mystère de leur ambition de faire élire leur candidat dès le premier tour, un pari assez difficile à tenir au vu des forces en jeu sur l’échiquier politique national.

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