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La Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou procède au lancement du programme d’Education pour le Bon Usage du Médicament (BUM) : Inculquer aux jeunes les bons reflexes pour la promotion de la santé
Publié le mardi 10 novembre 2015   |  Onep


Hadjia
© Autre presse par DR
Hadjia Aïssata Issoufou, 1ère Dame du Niger


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La Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou, présidente de la Fondation ’’Guri Vie Meilleure’’, a procédé, hier matin au Palais de Congrès de Niamey, au lancement de la phase expérimentale du programme d’Education pour le Bon Usage du Médicament (BUM). La cérémonie a enregistré la présence du Secrétaire exécutif des Synergies Africaines contre le SIDA et les souffrances M. Jean Stéphane Biatcha, du directeur général des entreprises du médicament (Leem) M. Philippe Lamoureux ainsi que des membres du gouvernement et des invités. Il s’agit à travers ce programme de favoriser l’adoption et le maintien de bonnes pratiques dans l’usage du médicament chez les enfants de 9 à 14 ans.


En prenant la parole au lancement du programme, la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou a indiqué que ce programme si important pour la résolution des problèmes de prise en charge efficace de la santé de nos populations, est le fruit d’un partenariat entre la Fondation GURI Vie Meilleure, l’ONG Synergies Africaines contre le Sida et les Souffrances présidée par la Première Dame du Cameroun Chantal Biya, et les Entreprises des Médicaments (LEEM). En effet, la situation de l’Afrique en matière de santé reste préoccupante. Des millions d’Africains en majorité des mères et des enfants pauvres et vulnérables, continuent de mourir chaque année à cause d’un accès insuffisant aux services et soins de santé a-t-elle noté avant de préciser que cette situation inacceptable n’est pourtant pas une fatalité.

«Si nous pouvons être légitimement fiers des progrès enregistrés en matière de santé au Niger et ailleurs depuis la mise sur pied des objectifs du millénaire pour le développement dans les années 2000, il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire pour faire en sorte que les filles et fils de l’Afrique soient des acteurs engagés dans la résolution des problèmes de prise en charge de leur santé » a-t-elle souligné. La Première Dame a estimé qu’un accent particulier doit être mis sur l’accessibilité de nos populations aux soins et aux médicaments de qualité, volet dans lequel l’information, l’éducation et la sensibilisation jouent un rôle fondamental. C’est dans cette logique que s’inscrit le BUM a-t-elle notifié. Cependant précise la Première dame, rendre disponibles les médicaments est une chose et s’assurer de leur utilisation adéquate est encore mieux.


Les médicaments sont des produits bien spécifiques et pour assurer leur efficacité et leur sécurité, il est essentiel de respecter les règles en la matière. «Si le personnel de santé doit encadrer les populations et les accompagner dans leur traitement, l’implication et la participation de la communauté est également indispensable» a ajouté la Première Dame Hadjia Aïssata. Elle a confié que connaître les moyens de prévention des maladies, savoir réagir face à la maladie, comprendre le circuit officiel du médicament, respecter les règles d’utilisation des médicaments, être conscient des risques liés à l’automédication sont autant de connaissances à partager, en particulier avec les jeunes générations.


Parlant du choix porté sur les enfants, elle précise que ce choix se justifie parce que nos enfants sont partie prenante à part entière dans nos communautés, et se trouvent être le plus souvent de véritables relais communautaires. «Il nous appartient de leur inculquer, eux qui sont les adultes de demain, le fer de lance de notre nation, de bons réflexes dans l’usage du médicament, d’en faire dès aujourd’hui des acteurs de leur propre santé» a confié la Première Dame. Elle a par ailleurs, a mentionné que l’ardeur et l’efficacité avec lesquelles les services techniques des Ministères en charge de la Santé, celui de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique ont soutenu l’équipe de pilotage mise en place, est une preuve du soutien apporté par les autorités nigériennes à ce programme. « Je demeure convaincue que grâce à nos efforts concertés le Programme d’Education pour le Bon Usage du Médicament deviendra rapidement au Niger, comme cela a été le cas au Cameroun, au Burkina Faso et en Guinée, un outil efficace de promotion de la santé» , a conclu Hadjia Aïssata Issoufou.
Pour sa part, la ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues Nationales et de l’Education Civique Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahim a rappelé que le Président de la République a retenu comme principales priorités dans son programme de la renaissance les questions de santé et d’éducation de nos laborieuses populations. Elle a par ailleurs mis un accent particulier sur les progrès enregistrés par notre pays dans le domaine de la santé.


Ce progrès dit-elle, a été rendu possible grâce au recrutement et à l’affectation des médecins dans les coins les plus reculés, la dotation des formations sanitaires en équipements et moyens roulants comme les ambulances. La ministre de l’Enseignement Primaire s’est réjouie de cette initiative de la Fondation ’’Guri Vie Meilleure’’ et de ses partenaires notamment Synergies Africaines contre le SIDA et les souffrances, et les entreprises des médicaments (LEEM). Elle a saisi cette occasion pour remercier les responsables de cette campagne pour cette marque d’attention qui honore une fois de plus l’école nigérienne. Le lancement de ce programme va contribuer davantage à garantir la santé de nos populations.


Quant au ministre de la Santé Publique M. Mano Aghali, il s’est penché dans son intervention sur les dispositions à prendre pour le bon usage du médicament. Auparavant, le directeur exécutif de Synergies Africaines contre le SIDA et les souffrances a souligné que ce programme qui a été déjà mis en œuvre au Cameroun, au Burkina Fas, en Guinée, et hier à Niamey au Niger suscite l’engouement et l’adhésion des pouvoirs publics, des partenaires au développement, des partenaires du secteur privé, des professionnels de la santé, et de l’association communautaire. Il a salué l’exemplarité des partenariats entre Synergies Africaines et les entreprises des médicaments.

Le directeur général du LEEM, M. Philippe Lamoureux, a rappelé que depuis l’appel à la mobilisation des entreprises du médicament lancé il y a de cela dix (10) ans par Mme Chantal Biya, présidente-fondatrice de Synergies Africaines, lors des rencontres entre LEEM et les délégations francophones organisées à Genève le 15 mai 2005, le LEEM s’est investi aux côtés de Synergies Africaines dans un partenariat visant à contribuer à une meilleure éducation à la santé dans les pays africains et plus spécifiquement à sensibiliser les populations à la qualité et au bon usage des médicaments. Il a notifié que le médicament qui est le principal vecteur du progrès thérapeutique et de lutte perpétuelle contre les maladies, est un atout majeur dans l’amélioration de la santé des populations.


Pour assurer son bon usage et son efficacité, pour lutter contre les ravages des produits de mauvaise qualité, il est essentiel d’informer et d’éduquer maintenant ceux qui seront les adultes de demain a-t-il dit. «C’est la raison pour laquelle notre partenariat avec Synergies Africaines est orienté vers une formation générale à la santé et au médicament dans laquelle le LEEM a choisi de privilégier une action de fond en direction des enfants, en leur permettant d’acquérir très tôt les réflexes appropriés » a-t-il conclu.


Laouali Souleymane(onep)

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