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Le match Cameroun/Niger ne soulève pas de grandes passions à Yaoundé
Publié le mardi 17 novembre 2015   |  Agence de Presse Africaine


CAN
© aNiamey.com par Atapointe
CAN 2015: Match Cote d`Ivoire - Cameroun
Mercredi 28 Janvier 2015. El Stadio de Malabo en Guinée Équatoriale.Mercredi 28 Janvier 2015. El Stadio de Malabo en Guinée Équatoriale. Les Éléphants de Cote d`ivoire battent les Lions Indomptables du Cameroun 1-0


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Yaoundé (Cameroun) - Le public de la capitale camerounaise, Yaoundé, ne semblait pas particulièrement emballé par l’enjeu de la rencontre de la sélection de football, le même jour à domicile contre le Niger, comptant pour le tour préliminaire des éliminatoires de la Coupe du monde «Russie 2018», a constaté APA sur place.


Contrairement à des rendez-vous similaires antérieurs, aucune mobilisation particulière de fans des «Lions indomptables» n'est perceptible à travers la ville.

«Non seulement le Cameroun a largement malmené le Niger à l'aller à domicile, mais en plus le climat sécuritaire marqué par la lutte contre la secte islamiste Boko Haram à l'Extrême-Nord, ne plaident pas pour une mobilisation particulière», résume Patrick Boum, tenancier d'un débit de boisson fort fréquenté au Carrefour Obili, un quartier populeux de la ville.

Qui plus est, renchérit Madeleine Ekoman, le football camerounais, aussi bien sur le terrain que dans son management, est gangrené par les affaires qui amènent les supporters à se tourner vers d'autres préoccupations existentielles.

Comme pour confirmer le malaise du public, en dépit d'une large victoire à l'aller et à l'extérieur (3-0), le ministre des Sports, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, regrette lui aussi «un contexte délétère de polémique exacerbée» dans le petit univers national du ballon rond.

Malgré tout, pour le président de la fédération nationale de la discipline (FECAFOOT), Tombi à Roko Sidiki, «il est désormais question de prendre de l'envol et que cet envol ne s'arrête que lorsque nous aurons récupéré la place que nous avions au début des années 2000».

S'agissant de la prestation attendue de ses poulains, l'entraîneur Alexandre Belinga, pour sa part, avoue qu'il lui sera «difficile d'enlever de la tête des joueurs le résultat du match aller» : tout va se jouer au niveau de l'état d'esprit.
FCEB/od

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