Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Témoin N° 542 du

Voir la Titrologie


  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Hama s’apprête à vaincre sa peur
Publié le mardi 17 novembre 2015   |  Le Témoin


Hama
© Autre presse par DR
Hama Amadou


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La dernière annonce, Hama l’a fait hier soir sur la télévision France24 et sur Radio France Internationale, il rentrera au pays ce samedi 14 novembre pour se mettre non pas à la disposition du gouvernement, mais entre les mains de la justice de son pays. En le disant ainsi, il reconnait implicitement que le traitement de son dossier est judiciaire et non pas politique, comme il n’a cessé de le clamer depuis le début.
Ceux qui ont fait le pari que Hama Amadou ne rentrera pas au Niger avant les élections prochaines sont donc sur le point de perdre leur pari puisque l’enfant terrible de Youri a courageusement décidé de vaincre sa peur. Et cela non pas sans peine.
Ce retour, qui est sur le point de se produire, est en fait le résultat d’une pression de ses plus proches lieutenants qui ont menacé de le quitter si jamais il ne rentrait pas pour préparer et conduire la campagne électorale. La pression est tellement forte que Hama n’a d’autre choix que de faire preuve d’un courage nettement au dessus de ses capacités et organiser son retour. Il a tout fait pour minimiser les risques, mais ça n’a pas été possible. Après avoir ameuté tous les dirigeants français qu’il est en train de rentrer chez lui pour se jeter dans la gueule du loup, il est descendu en Afrique supplier les responsables politiques des pays voisins d’intervenir auprès du président Issoufou pour qu’il ne soit pas arrêté s’il rentre au pays. Après la Côte d’Ivoire, il a été au Sénégal, au Nigeria puis au Tchad. Cette peur irrationnelle d’aller en prison a visiblement fait perdre à notre courageux leader le sens de ce qui est faisable et ce qui ne l’est. Que le président Issoufou empêche, d’une façon ou d’une autre, son arrestation par la justice, serait confirmer la campagne de Hama qui criait sur tous les médias que la justice nigérienne est instrumentalisée. Comment pouvait-il espérer que le président Issoufou, même s’il le pouvait, allait tomber dans ce piège ?
Mais tout de même, maintenant que Hama a décidé de rentrer, non pas en cachette, mais en grande pompe, comme il l’a assuré, ses inconditionnels peuvent essuyer les larmes de honte qu’il leur a fait verser. Le problème est de savoir comment il va vivre la situation qu’il a cherché, par tous moyens et pendant plus d’un an, d’éviter, la prison. Parce qu’en plus du délit initial, la complicité de trafic d’enfants, Hama risque un autre chef d’inculpation, le délit de fuite.

 Commentaires