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CDS RAHAMA : Le congrès d’investiture d’Ousmane interdit par la justice
Publié le mardi 17 novembre 2015   |  Le Témoin


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© Autre presse par DR
CDS RAHAMA : Le congrès d’investiture d’Ousmane interdit par la justice


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Décidément, le feuilleton judiciaire dans lequel s’est enlisée la CDS Rahama n’est pas prêt de connaitre son épilogue avec les multiples rebondissements que connait le dossier. Le dernier acte en date, c’est l’interdiction par la justice, saisie en référé, du Congrès d’investiture du parti convoqué par Mahamane Ousmane pour ce samedi 7 novembre à Zinder.
Dans une ordonnance rendue dans la soirée du vendredi, le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Zinder a délibéré en défaveur de Mahamane Ousmane qui a pourtant saisi lui-même le juge des référés pour statuer sur sa qualité à agir en tant que président de la CDS et à convoquer le congrès du parti. Dans l’ordonnance de ce vendredi, le juge a estimé que Mahamane Ousmane n’a pas cette qualité, ce qui de facto, rend illégal le Congrès d’investiture de ce samedi.
L’ancien chef de l’Etat (1993-96) avait pourtant bénéficié, le 23 octobre dernier, d’une décision favorable qui le remettait en selle. Saisi en référé par Ousmane à la suite de l’interdiction qui lui a été faite par le ministre de l’Intérieur de tenir une réunion du bureau politique national de la CDS, le Tribunal de grande instance hors classe de Niamey a déclaré « qu’il n’y a pas de défaut de qualité pour agir ».
C’est certainement galvanisé par cette ordonnance, à laquelle l’Etat a d’ailleurs fait aussitôt appel, que Mahamane Ousmane a accéléré les préparatifs du Congrès qui devrait l’investir et auquel il doit surseoir à la veille de l’évènement et au moment où plusieurs délégations venues des autres régions convergent déjà vers Zinder, son fief. Le président Ousmane est d’ailleurs arrivé à Zinder dans la soirée de vendredi, quelques heures après le prononcé du verdict.
Visiblement, le Président de l’opposition politique (FPR et ARDR) espérait prendre toutes les garanties juridiques afin que son Congrès ne soit pas par la suite attaqué en justice par l’aile Abdou Labo qui détient le quitus du ministre de l’Intérieur. C’est ce qui explique cette saisine de la justice par Mahamane Ousmane qui ne manquera pas certainement de faire appel au vu de sa détermination à briguer le fauteuil présidentiel lors des élections de février 2016.
Il va falloir attendre les prochains jours pour voir quel sort sera réservé au congrès d’investiture que prépare également l’aile Abdou Labo pour le 14 ou 15 novembre.
En attendant, il faudrait reconnaitre que cette dernière décision de justice dans l’affaire CDS Rahama tend à ajouter un peu de flou à ce feuilleton qui a tous les relents d’un véritable imbroglio politico-judiciaire.
L’issue de la procédure sera certainement connue avec la décision définitive que rendra la justice dans la procédure en cours, actuellement au stade d’appel, et qui est relative à la validité du Congrès convoqué par Abdou Labo en septembre 2014 à Niamey. C’est au cours de ce Congrès, boycotté par l’aile Ousmane, que l’ancien ministre d’Etat s’est fait élire à la tête de la CDS Rahama. En première instance, le Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey a rendu une décision favorable à Abdou Labo avant que les avocats de l’aile Ousmane ne fassent aussitôt appel.
Le verdict est attendu d’ici la fin de ce mois et apportera certainement son lot de rebondissements dans cette saga qui dure depuis 2011 et qui oppose le président du parti depuis sa création du parti à son ancien bras-droit.
A. Y. Barma (actuniger.com)

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