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Le Sahel N° 9027 du 12/11/2015

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Ouverture, hier, de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication au titre du mois de novembre 2015 : Plusieurs sujets en discussion dont les modalités d’attribution du fonds d’aide à la presse
Publié le mardi 24 novembre 2015   |  Le Sahel


Communiqué
© Autre presse par dr
Communiqué de presse du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Le CSC salue le traitement professionnel de l`actualité sur la guerre contre Boko Haram par la presse écrite nationale


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Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a tenu, hier matin, sa session ordinaire au titre du mois de novembre 2015. C'est le président de ladite institution, M. Abdourahamane Ousmane qui a présidé l'ouverture des travaux en présence des conseillers du CSC.
Six (6) points sont inscrits à l'ordre du jour de cette session à savoir l'examen et l'adoption du procès-verbal de la session ordinaire d'octobre 2015, les informations sur le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), l'examen et l'adoption du projet de délibération déterminant la procédure de traitement des plaintes, des recours et des saisines d'office du CSC. Les conseillers réexamineront également de la Délibération n°0003/CSC/2014 du 04 juin 2014, déterminant les conditions d'éligibilité au fonds d'aide à la presse et les modalités de son attribution. Ils procéderont aussi à l'examen et l'adoption des rapports du Conseil de Presse.
En ouvrant cette session ordinaire au titre du mois novembre, le président du CSC, M. Abdourahamane Ousmane a précisé aux conseillers que l'examen du point 3, va permettre au CSC de déterminer le canevas de traitement des plaintes, des recours et des saisines d'office du CSC, en précisant notamment les modalités pour la réception de la plainte, sa recevabilité ; son instruction ; la notification des griefs aux concernés ; leur audition ; la prise de décision et la sanction ou le cas contraire le non lieu. M. Abdourahamane Ousmane de poursuivre, que l'examen du point 4 permettra au CSC de corriger les insuffisances de la Délibération n°0003/CSC/2014 du 04 juin 2014 déterminant les conditions d'éligibilité au fonds d'aide à la presse et les modalités de son attribution. « Lors de la répartition de l'aide à la presse au titre de l'année 2014, le groupe de travail a formulé des recommandations pertinentes qui doivent nous servir de base de travail ».

Selon lui, cette session intervient dans un contexte national où le CSC est interpellée. « D'abord par les professionnels des médias, suite aux arrestations des journalistes dans l'exercice de leur métier, au cours des manifestations du 14 novembre passé, ensuite par des citoyens inquiets, suite aux propos et aux écrits attentatoires à l'unité nationale et à la cohésion sociale, diffusés ou publiés par certains médias »a-t-il affirmé. S'agissant de la première interpellation, relative au mutisme du CSC, alors que la liberté de la presse serait menacée, le président du CSC a rappelé que le Conseil Supérieur de la Communication n'est ni un syndicat ni une association, encore moins un groupe de pression. «Ceux qui s'attendent à ce que le CSC publie à tout bout de champ un communiqué pour dénoncer, condamner ou exiger je ne sais quoi, ne sont pas à la fin de leur déception. Ceux qui rêvent d'instrumentaliser le CSC, dans le cadre de leur agenda caché, se trompent lourdement», a-t-il notifié.
M. Abdourahamane Ousmane d'assurer que le CSC reste et demeure une institution de la République, au service de l'intérêt général, dont le fonctionnement et les relations avec les autres institutions de l'Etat sont établis par des règles et des pratiques républicaines. Sur ce chapitre, il a assuré aux conseillers que toutes les fois où des journalistes ont été arrêtés dans l'exercice de leur métier, notamment au cours des manifestations publiques, le Bureau du CSC a toujours intervenu auprès de qui de droit pour obtenir leur libération, sans tambours ni trompettes. « Toutes les fois que les matériels et les outils de travail des journalistes ont été saisis, le bureau du CSC a également intervenu pour aboutir à leur restitution » a-t-il ajouté. Quant à la 2ème interpellation, elle est relative à la diffusion et à la publication de certains propos attentatoires à l'unité nationale et à la cohésion sociale. «En tant qu'instance de régulation des médias, cette situation nous interpelle à plus d'un titre. Et nous devons, dans la limite des pouvoirs qui sont les nôtres et dans le respect des procédures suivies devant notre institution, veiller à y mettre fin », a-t-il souligné.

En tant qu'instance de régulation des médias, le devoir du CSC est également d'attirer l'attention des journalistes sur leur responsabilité sociale, qui doit primer sur toute autre considération, comme il est si bien indiqué dans la Charte des Journalistes Professionnels du Niger. « Notre devoir, c'est aussi de rappeler sans ambages aux journalistes, que la dépénalisation des délits de presse n'est pas une licence ou un permis à tout faire. En effet, la dépénalisation des délits de presse n'autorise pas un journaliste à porter atteinte au moral des forces de défense et de sécurité, dans le contexte international et régional actuel. Tout comme, sous couvert de la liberté de la presse, un média qu'il soit nigérien ou étranger n'a pas le droit de diffuser ou de publier des propos tendant à mettre en péril l'unité nationale, la paix et la cohésion sociale », a-t-il souligné.
«Ceux qui veulent suivre cette voie périlleuse pour notre pays et pour notre nation, ou qui sont manipulés pour le faire, doivent répondre de leurs actes. Car, en tout état de cause, le pendant de la liberté, c'est la responsabilité », a-t-il conclu.

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