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Terrorisme : François Hollande et la bataille de France
Publié le mercredi 25 novembre 2015   |  Jeune Afrique


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© AFP par DR
Visite du Président français François Hollande au Bénin


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Depuis les attentats du 13 novembre, on ne reconnaît plus François Hollande. Il s'est réconcilié avec les Russes, bombarde la Syrie en leur compagnie et entreprend d'assainir les banlieues gangrenées par l'islamisme radical. Mieux vaut tard que jamais !

L ‘ État islamique (EI) a donc semé l’effroi, le 13 novembre, dans la « capitale des abominations et de la perversion ». Une poignée d’anges exterminateurs, ou de sanglants imbéciles, ont choisi de se transformer en chaleur et en lumière pour punir les Parisiens de leurs affreuses débauches : boire un verre à la terrasse d’un café, assister à un match de foot, vibrer à un concert de rock… Le cauchemar nihiliste se poursuit. Il n’est pas près de s’achever.

L’État islamique contre la coalition

Cette fois, il ne s’agissait plus de tuer des juifs, encore moins de châtier rudement les taquineries antireligieuses des naïfs anarchistes de Charlie Hebdo, mais de tirer dans le tas pour faire le maximum de victimes, de susciter terreur et colère dans le pays tout entier et de hâter le déclenchement de la guerre civile que les donneurs d’ordre irakiens et syriens appellent de leurs vœux. Les chefs de l’EI sont-ils fous ? Oui, bien sûr, mais en même temps très rationnels, habiles, rusés et dotés d’un sens diabolique de la communication.

Beaucoup sont d’anciens militaires baasistes résolus à venger le renversement de Saddam Hussein. Pour eux, la guerre d’Irak continue. On en vient parfois à se demander pourquoi les commanditaires de la calamiteuse invasion de ce pays, en 2003, ne sont pas traduits devant un tribunal international. En tout cas, le monde n’en finit pas de payer les conséquences de leurs mensonges et de leurs bévues (dissolution conjointe de l’armée irakienne et du parti Baas), sans même parler des dommages infligés aux populations civiles.
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