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Le Sahel N° du 26/11/2015

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Editorial : La bonne gouvernance, une priorité
Publié le vendredi 27 novembre 2015   |  Le Sahel


SEM.
© Autre presse par DR
SEM. Issoufou Mahamadou,Président de la République du Niger


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“Bâtir des institutions démocratiques, fortes, crédibles et durables’’ est le premier des huit axes majeurs déclinés par le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, axes qui font l’ossature du Programme de Renaissance sur la base duquel il a été élu. La primauté de cet axe sur les autres en dit long sur la volonté farouche du Chef de l’Etat de jouer la carte de l’instauration de la bonne gouvernance au Niger. Il constitue un engagement qu’il n’a pas tardé à réaffirmer, aussitôt après son accession à la Magistrature suprême.


En effet, lors de la cérémonie solennelle de son investiture, le 17 avril 2011, le Président Issoufou a abordé la question de la bonne gouvernance avec une ferme conviction. ‘’Le Peuple nigérien attend de moi une nouvelle gouvernance politique et économique. Il attend de moi que je me comporte en serviteur et non en maître. Il attend de moi la défense de l’intérêt général. Celui-ci sera ma boussole pour m’orienter dans la forêt des intérêts particuliers, il sera mon fil conducteur dans un monde où l’égoïsme est roi, dans un monde où chacun ne cherche qu’à tirer son épingle du jeu’’, lançait-il dans son discours d’investiture.


Joignant l’acte à la parole, le Chef de l’Etat a initié et mis en œuvre tout un train de mesures appropriées visant à poser les jalons des actions majeures à entreprendre. Car, comme l’avait dit le Chef de l’Etat, ‘’la bonne gouvernance est une condition sine qua non pour que les institutions démocratiques et républicaines soient mises au service de l’intérêt général. Elle doit être présente dans tous les actes publics, notamment les nominations aux emplois de l’Etat, les attributions des marchés publics, l’efficacité de la dépense publique, la politique fiscale, la séparation des pouvoirs, le respect des droits des citoyens reconnus par la Constitution, les Lois de la République, la justice, etc.’’.


Voilà qui explique les efforts entrepris par les autorités en vue de la mise en place progressive des institutions démocratiques et républicaines porteuses du flambeau de la bonne gouvernance. C’est ainsi que, tour à tour, des institutions comme le Conseil de la République, l’Assemblée Nationale, la Cour des Comptes, la Haute Cour de Justice, le Conseil Economique Social et Cultuel (CESOC), le Médiateur de la République, la Cour Constitutionnelle, le Conseil Supérieur de la Communication, et la Commission Nationale des Droits Humains, ont été mises en place.
Pour conduire à bon port la barque de la gouvernance politique, le Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) a été renforcé et soutenu. Sous la conduite avisée du Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, le CNDP a prouvé, une fois de plus, son rôle combien important d’instrument de régulation, par le dialogue, des incompréhensions pouvant surgir entre les forces politiques en présence. Aujourd’hui encore, en dépit des errements auxquels on a assisté, dans un passé récent, dans le débat sur certains aspects de l’organisation des futures échéances électorales, le CNDP vient de nous prouver, lors de sa dernière réunion, qui a réuni l’ensemble des représentants des groupes politiques, qu’il reste et demeure un instrument crédible et fiable de bonne gouvernance en matière politique.


Cette bonne gouvernance prônée par le Président Issoufou est encore plus affirmée sur le plan de la lutte contre la corruption. ‘’La bonne gouvernance vise à mettre les institutions à l’abri de la corruption et du népotisme sous toutes leurs formes (corruption par l’argent, par des nominations ou des promotions partisanes ou non méritées etc.), a clairement précisé le Chef de l’Etat.
Et, durant ces cinq années d’exercice du pouvoir, le Président Issoufou Mahamadou est resté ferme sur son engagement à vaincre le fléau de la corruption. ‘’Tous les Nigériens, riches ou pauvres, investis ou non d’un pouvoir, doivent être sous la même loi. J’encourage la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), l’Inspection Générale d’Etat, les contrôleurs financiers des Ministères, les Inspections des services, notamment l’Inspection Générale des Services Judiciaires, le CENTIF, à redoubler d’efforts afin que soit réalisé l’objectif de moralisation de la vie publique’’, avait-il averti, dans son message à la Nation à l’occasion de la célébration de l’AN 2 de son investiture. Et des actes ont suivi. On a encore en mémoire les sanctions ayant frappé certains proches du pouvoir soupçonnés d’actes de corruption. Dans cette même optique, la HALCIA n’a jamais baissé la main pour traquer les auteurs d’actes de corruption et autres infractions assimilées. D’ailleurs, plusieurs dossiers sont déjà traités en vue de leur transmission à la justice afin que tous les responsables de forfaitures répondent de leurs actes devant la loi.


Force est de constater aujourd’hui que les actions menées par les différents instruments mis en place ont permis de réduire de façon sensible la corruption au Niger. Comme l’a fait ressortir un rapport de Transparency International, ‘’depuis 2011, le Niger améliore chaque année son taux de perception de la corruption’’. C’est ainsi que notre pays est passé de la 134ème place en 2011 à la 106ème place en 2013.


C’est là, entre autres indices, la preuve que la bonne gouvernance est une valeur bien nigérienne, sous la gouvernance du Président Issoufou. Vivement l’avènement de cette véritable révolution culturelle porteuse d’un changement radicale de mentalités, tant prônée par le Chef de l’Etat. Elle aura le mérite d’amener chaque citoyen nigérien à s’approprier l’élan ainsi amorcé. Simplement en se pliant aux règles. Sinon, subir les rigueurs de la loi.

Mahamadou Adamou(mahamadou.yaks@yahoo.fr)

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