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Les femmes de l`ARDR se désolidarisent du consensus obtenu au sein du CNDP
Publié le jeudi 3 decembre 2015   |  Tamtam Info




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Kaitcho » ? Les femmes de l’Alliance pour la réconciliation, la démocratie et la République (ARDR) qui regroupe l’ensemble des partis membre de l’opposition nigérienne, et du Front patriotique et républicain (FPR), étaient sorties massivement ce samedi 28 novembre 2015 à la place de la concertation pour un géant meeting de protestation contre ce qu’elles appellent le refus manifeste de l’accord obtenu récemment entre l’ensemble de la classe politique nigé- rienne autour de plusieurs aspects électoraux en cours au Niger.
Il s’agit entre autres du processus de l’élaboration du fichier électoral par le Comité chargé de son élaboration (CFEB), le chronogramme des élections proposé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pourtant, ce consensus a été largement apprécié par la communauté nationale et même internationale qui constituait à une époque récente, le véritable blocus des travaux du Conseil national de dialogue politique (CNDP). A l’issue de ce meeting, plusieurs femmes ont été interpellées par la police et conduite directement dans les locaux de l’école nationale de la police.
Parmi ces femmes, figure la Présidente du parti Raccin Hadinkay, Mme Mariama Gamatié. Pour le moment précis, on ignore encore ce que le pouvoir reproche à ces femmes Elections présidentielles de 2016 Le Chef de fil de l’opposition Seïni Oumarou investi candidat en plein désert nigérien feuilleton judiciaire qu’il a connu, toutes les sections régionales de ce parti et même celles de l’extérieur ont à l’unanimité opté pour la candidature de Seïni Oumarou pour les élections prochaines. Ancien Président de l’Assemblée nationale sous l’ère de TAZARTCHE, Seïni Oumarou est arrivé en 2011, 2ème au premier tour avant d’être neutralisé par M.Issoufou Mahamadou à la suite d’une forte coalition.
Agé de 65 ans, Seïni Oumarou faut-il le rappeler, se présente pour la 2ème fois de son histoire, aux élections présidentielles. C’est pourquoi certains acteurs avertis de la politique nigérienne, estiment qu’il constitue aujourd’hui sauf erreur de vision et de calcul, la principale force politique c’est-à-dire, le principal favori des prochaines élections, même si le mouvement interne de contestation intervenu entre l’ancien Secrétaire général du parti Albadé Abouba a fait échapper à Seïni Oumarou plusieurs cadres. Il ne reste qu’à Seïni Oumarou de savoir quoi dire aux électeurs pour les convaincre lors du prochain scrutin du 21 février 2016.
Quoi qu’il en soit, la tache ne sera pas facile pour Seïni Oumarou au regard du poids de l’adversité. Pour l’instant, et en attendant que les autres formations politiques se prononcent sur leur penchant au sujet du scrutin à venir, Seïni Oumarou sera en face de M.Issoufou Mahamadou du PNDS TARRAYA, Amadou Boubacar Clissé de l’UDR TABBAT, Hama Amadou du Moden FA Lumana actuellement incarcéré dans la prison civile de filingué, Abdou Labo du CDS RAHAMA et enfin, Kassoum Moctar du CPR Ingantchi. Dan Tessaoua même si elles ont brandi autours de leur meeting, des banderoles sur lesquelles elles qualifient le Président de la République Issoufou Mahamadou de promoteur de l’insécurité.
Mais la question la plus importante que se posent bon nombre de nigériens, est de savoir si les hommes politiques actuels vont de paire avec les femmes politiciennes du moment ? Sinon comment comprendre que les politiciens approuvent un processus quelconque et que leurs femmes disent totalement le contraire ? Il y a à ce niveau de notre point de vue un sérieux travail à fournir à tous les niveaux de la vie politique. Le pire est que cette contradiction est intervenue à quelques jours seulement du début de la campagne électoral qui va permettre aux différents candidats à la présidentielle, de familiariser leurs électeurs aux contenus de leurs programmes.
Cette contestation du consensus obtenus au sein du CNDP et qui concerne toute la classe politique nigé- rienne, c’est-à-dire, majorité, opposition et les non affiliés, fait croire à certains acteurs de la société civile nigérienne, que les femmes politiciennes du Niger ne sont pas informées et côtoyées au même titre que leurs maris. Ce qui peut avoir des conséquences énormes sur la campagne électorale prochaine.

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