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Mise en accusation du président de la République: Les raisons d’une cabale
Publié le jeudi 3 decembre 2015   |  Tamtam Info


Ouverture
© AFP par DR
Ouverture du 4ème sommet UE-Afrique à Bruxelle
Le quatrième sommet Union européenne-Afrique s`est ouvert ce mercredi 2 avril 2014 à Bruxelles (Belgique). Il réunit une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains ainsi que leurs homologues européens. Photo : Mahamadou Issoufou ,Président du Niger.


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Parce qu’elle est dans le désarroi, et consciente de son impréparation pour les élections de 2016, l’opposition politique nigérienne n’a trouvé mieux que la subversion, à défaut de l’absentéisme, comme moyen d’entretenir les débats à l’hémicycle.

Outre ses motions de censure dont aucune n’a d’ailleurs échappé à la vigilance de la majorité parlementaire, soucieuse des vraies préoccupations du pays, l’opposition parlementaire a, une fois de plus, étalé ce que d’aucuns appellent désormais, sa mauvaise foi.
« Le député est l’élu de la Nation, tout mandat impératif est nul » : c’est le principe constitutionnel que les députés de l’opposition ont foulé au pied, en brandissant une absurde requête aux fins de mise en accusation du Chef de l’Etat, qui n’est pas responsable devant le Parlement, mais plutôt devant la Nation en cas de parjure de son serment confessionnel. Pour les députés de l’opposition, dans leurs manœuvres désespérées de déstabiliser le régime en place, il suffirait simplement d’un mot d’ordre du parti ou d’un simple claquement de doigt de leur chef de file, pour se lancer des aventures sans issue.

Sinon, comment comprendre que sur un seul mot d’ordre du chef de file de l’opposition, Seini Oumarou, les députés de l’opposition, ‘’élus de la Nation’’ se permettent une telle plaisanterie au point de se faire ridiculiser à la face du monde ? Pourtant, ils savaient pertinemment que cette requête de mise en accusation du président de la République ne passera pas. Quelles sont donc leurs motivations ? La première peut tenir du fait que pour l’opposition, la session en cours est l’occasion en or pour bloquer les institutions de la République.

Ce qui a consisté dans sa démarche à vouloir lamentablement dévier le débat parlementaire des vraies préoccupations des nigériens : le problème sécuritaire, le déroulement du processus électoral, la poursuite des efforts du gouvernement dans l’amélioration des conditions de vie de nos populations. La deuxième raison consisterait pour l’opposition à faire croire à l’opinion publique nationale et internationale que le pays est en crise. Une crise d’ailleurs artificielle du reste, que certains députés de l’opposition entretiennent, car sous-estimant la maturité politique du peuple qui les a mandatés.

Cela, dans l’espoir, peut- être, de créer les conditions d’un blocage institutionnel. La troisième raison c’est la peur. La peur d’aller aux élections, la peur d’échouer, la peur de ne pas pouvoir tenir encore cinq (5) nouvelles années da l’opposition. La peur aussi, de voir le Président Issoufou Mahamadou briguer un second mandat. Pour toutes ces raisons, on sait que l’opposition est capable de toutes les forfaitures possibles pour parvenir à ses fins. C’est pourquoi, elle ne rate aucune occasion pour vouloir déstabiliser le ré- gime. Sinon dans quel régime démocratique digne de ce nom, une opposition qui se respecte réellement peut-elle souhaiter le cataclysme pour son pays ?

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