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Gestion du pouvoir : La MRN dans une nouvelle dynamique
Publié le mardi 19 mars 2013   |  tamtaminfo.com




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Après le discours, on ne peut plus clair, de Hama Amadou, le 4 mars dernier, lors de la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale, relativement à la cohésion au sein de la MRN, deux événements majeurs sont intervenus le dimanche 10 mars pour raffermir la cohésion au sein de la majorité présidentielle.

Il s’agit respectivement de la cérémonie commémorative de l’anniversaire de l’Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès (Andp-Zaman Lahiya) au palais des congrès de Niamey et la rentrée politique de la coordination régionale Moden-FA/ Lumana de Niamey, présidée par Soumana Sanda, au Palais des Sports. Au cours de ces deux événements simultanés comme par un heureux hasard de calendrier, les deux alliés du PNDS, pesant 33 députés à l’hémicycle (25 pour LUMANA et 8 pour l’ANDP), ont tous réaffirmé avec force leur solide appartenance à la Mouvance présidentielle au pourvoir.

Mettant ainsi fin, aux supputations véhiculées sournoisement par les marchands de crises et d’illusions au sein de l’opinion publique, et arrêtant net les folles rumeurs an nonçant une imminente dislocation de ce regroupement politique autour du président de la République, Issoufou Mahamadou. Ces supputations savamment orchestrées dans la presse écrite comme dans celle audiovisuelle ne visaient ni plus ni moins qu’à semer le doute et la suspicion entre les partis de la mouvance au pouvoir, particulièrement entre le PNDS et LUMANA et leurs dirigeants emblématiques : le Président Issoufou Mahamadou et son principal allié, Hama Amadou, Président de LUMANA et Président de l’Assemblée nationale.

Ces événements qui se sont succédé viennent mettre fin donc aux appétits aiguisés de ceux que les nigériens dans leur grande majorité ont décidé de mettre en marge de la gestion des affaires de l’Etat et leurs hommes liges. Comment peuton penser un seul instant que le PNDS et ses alliés vont scier la branche sur laquelle ils sont assis, cette même branche qui assure la relative stabilité politique bâtie sur les ruines du récent ouragan tazartchiste? Qu’ils vont détruire leur alliance pour si peu ou parce que tout simplement le veut l’opposition ou bien parce que le clament des hommes qui oeuvrent pour des forces obscures et antidémocratiques ?

Si peu, parce qu’au sein de chaque groupe d’hommes, il ne peut manquer de contradictions et d’incompréhensions qu’il faut gérer mais qui ne nécessitent pas forcément une reprise à la base de tous les efforts déployés, pour ne pas dire un éternel retournement que le peuple nigérien n’est sûrement pas prêt à pardonner aux acteurs. Ces acteurs ne sont pas seulement les hommes politiques, contrairement à ce qu’on peut facilement et naïvement s’imaginer. Il y a également les animateurs de la société civile difficilement neutres, les journalistes, les syndicats et autres organisations associatives. Ainsi, la MRN se voit dopée d’une dynamique nouvelle qui lui permet de réaliser le bonheur national brut tant attendu par le peuple meurtri.

Ce nouvel élan exige, il est vrai plus de concertations pour dissiper les malentendus nés de l’intoxication, et aussi plus de respect entre les alliés. Ce qui ne s’accommode pas avec la duplicité et des coups bas de départ de la part des militants extrémistes ou déçus (toutes choses qui ne manquent pas) des partis membres de la mouvance présidentielle. Au surplus, du côté de Hama Amadou, dont certains ont voulu se servir des critiques dans ses discours contre l’action du gouvernement qui comprend six ministres issus de la formation politique qu’il dirige, la loyauté est une nature. Il en a toujours d’ailleurs été victime et non l’inverse. Peu d’hommes peuvent survivre avec fair-play à tant de félonie et d’animosité irrationnelles telles que celles qu’il a vécues de 2004 jusqu’en 2009.

Pourtant, il l’a fait avec grandeur d’âme et générosité d’esprit. Une véritable leçon de choses. Du reste, aujourd’hui, on feint d’oublier que Hama Amadou est aussi un député, de surcroit président de l’Assemblée nationale. Les membres de cette institution, pour rappel, ont pour mission constitutionnelle de « voter la loi, consentir l’impôt et contrôler l’action gouvernementale ». C’est en partant, en partie de ces critiques, et celles venant de l’opposition, la société civile et des journalistes, si elles sont constructives que la MRN peut allégrement poursuivre son envol pour le bonheur des nigériens.

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