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Clôture de l’atelier sur les menaces terroristes transfrontalière dans les pays du Sahel : Renforcement des capacités des acteurs déployés au niveau des frontières
Publié le vendredi 11 decembre 2015   |  Onep


Clôture
© Autre presse par DR
Clôture de l`atelier sur les menaces terroristes transfrontalière dans les pays du Sahel


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Après six (6) jours de travaux, du 04 au 09 décembre, l'atelier sur les menaces terroristes transfrontalières dans les pays du Sahel a pris fin hier, à la salle Margou de l'hôtel Gaweye de Niamey. Cette formation a été organisée par le Collège Sahélien de Sécurité (CSS), en collaboration avec le Département de la Défense et de la Sécurité du Cabinet du Premier ministre, et de l'Union Européenne. L'atelier a regroupé les participants venus des cinq (5) pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad). La formation était destinée aux autorités administratives, aux magistrats, aux éléments des Forces de Défense et de Sécurité, aux chefs traditionnels, aux leaders religieux, aux opérateurs économiques et aux membres de la société civile.

En prononçant son discours à cette occasion, le directeur de Cabinet adjoint du Premier ministre, M. Abdoulkader Aghali, a rappelé qu'il y a quelques semaines, dans la même salle, s'est tenue, toujours à l'initiative du Collège Sahélien de Sécurité, une session de formation destinée aux magistrats et aux éléments des Forces de Défense et de Sécurité des pays membres du G5. Il s'était agi de la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, notamment l'action de la secte Boko Haram, son extension et ses répercussions dans la région. Le directeur de cabinet adjoint a particulièrement relevé qu'on ne peut efficacement lutter contre le terrorisme que si l'on maitrise son mode opératoire, tant sur le plan militaire et stratégique, qu'au niveau de son ancrage sociologique, de son influence sur les populations locales, de son financement, et de ses sources d'approvisionnement en armes. ''Cette session a permis de renforcer les capacités des acteurs déployés au niveau des frontières en matière de communication. Ce sont là autant d'acteurs qui sont en contact avec les populations des zones frontalières, des acteurs qui peuvent constituer une masse critique pour une prise en charge efficiente du phénomène du terrorisme dont le mode opératoire est si complexe qu'il nécessite une synergie de tous les instants'', a ajouté M. Abdoulkader Aghali. Il a indiqué que les participants disposent à présent des pré-requis nécessaires pour l'élaboration et la transmission des messages en vue de réussir le plaidoyer et la sensibilisation des populations sur les menaces terroristes et les motivations prétendument islamiques qui sous-tendent l'idéologie terroriste au Sahel. ''Or l'Islam est une religion de paix et de tolérance par excellence. Elle sacralise la vie et reprouve la violence sous toutes ses formes'', a dit Abdoulkader Aghali.


Le directeur de Cabinet adjoint du Premier ministre a indiqué que la lutte contre le terrorisme doit être permanente, ajoutant que c'est pour cette raison que la sécurité des personnes et des biens est un axe majeur du Programme de Renaissance. A ce titre, la politique du Gouvernement en matière de sécurité est basée sur une vision claire de la géopolitique de la sous-région. Il est question d'une identification des menaces, et de la mise à disposition des moyens pour y faire face. Dans cette dynamique, le Gouvernement travaille sur deux registres à savoir la sécurité intérieure et la sécurité transfrontalière. Pour y faire face, les capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité ont été considérablement renforcées. Par ailleurs, la feuille de route de l'agenda 2015 du Gouvernement a prévu des campagnes d'information et de sensibilisation des populations sur les menaces terroristes dans notre sous-région.


''Au vue de tous les actes terroristes qui sont commis aujourd'hui un peu partout à travers le monde, nous considérons cette 8ème formation du Collège Sahélien de Sécurité très actuelle. La lutte contre le terrorisme commence aux frontières communes et à travers une synergie d'actions'', a dit le président en exercice du Collège Sahélien de Sécurité, et l'Inspecteur général de Police Moro Diakité.


Quant au représentant du chef de la Délégation de l'Union Européenne, M. Emile Jeannee, et au Coordonnateur du Contre-Terrorisme au Sahel, M. Johana, ils ont réaffirmé l'intérêt que leurs institutions accordent à l'engagement de l'ensemble des pays du G5 pour la sécurité de la région. Ils ont également exprimé l'intérêt de leurs structures de continuer à appuyer et à soutenir les actions du Collège Sahélien de Sécurité.


Le rapporteur focal du G5 Sahel, M. Laoukounda Allaou, et le représentant des participants, M. Mohamed Maould Najim, ont pour leur part relevé la richesse et la variété des thématiques.
Il faut souligner que toutes les présentations ont fait l'objet de fructueux échanges et ont permis aux participants d'avoir une connaissance plus approfondie des zones à risques, des causes et des processus de radicalisation. L'approche psychologique a été particulièrement souligné comme édifiante pour comprendre le processus de radicalisation. D'autres voies psychologiques de lutte ont été proposées par les participants. Des insuffisances et des recommandations ont été notifiées. Il a été notamment recommandé d'adopter une définition commune des actes terroristes ; de rendre effective les lois nationales en matière de terrorisme par des décrets d'applications; d'harmoniser les textes constituant l'architecture de la coopération régionale et internationale en matière de terrorisme ; et de mettre en place un cadre institutionnel en matière de recueil, d'analyse et d'exploitation, en ce qui concerne les renseignements et les enquêtes judiciaires.


Samira Sabou(onep)

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