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Niger: l’ex-Premier ministre Cheiffou Amadou investi candidat à la présidentielle
Publié le lundi 14 decembre 2015   |  AFP


3ème
© Autre presse par DR
3ème congrès ordinaire du RSD-GASKIYA


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Ancien Premier ministre du Niger de 1991 à 1993, Cheiffou Amadou a été investi dimanche candidat à la présidentielle de début 2016, a annoncé son parti, le Rassemblement social démocrate (RSD).

"Soucieux d’offrir une alternative et un projet de société crédibles, notre congrès décide d'investir Cheiffou Amadou candidat à l'élection présidentielle", indique un communiqué du RSD lu à la radio nationale.

Actuel Médiateur national, Cheiffou Amadou, 73 ans, a plusieurs fois été candidat à l'élection présidentielle. En 2011, il avait soutenu l'actuel président, Mahamadou Issoufou, au second tour.

Son investiture porte à sept le nombre de candidats officiellement déclarés à ce jour à la présidentielle dont le premier tour, couplé à des législatives, est prévu le 21 février 2016.

Outre Cheiffou Amadou, six autres personnalités se sont officiellement déclarées candidates: l'actuel président Issoufou, l'ancien ministre du Plan Amadou Boubacar Cissé, Abdou Labo, ex-ministre de l'Agriculture, Hama Amadou, l'ex-président du Parlement, Kassoum Moctar, un autre ex-ministre et Seïni Oumarou le chef de file de l'opposition.

Abdou Labo, qui a bénéficié d'une liberté provisoire, et Hama Amadou sont tous deux poursuivis pour leur rôle présumé dans un trafic international de bébés.

Hama Amadou a été arrêté le 14 novembre dès sa descente d'avion à Niamey à son retour au Niger après un an d'exil en France. Il est écroué depuis dans une prison à Filingué au nord-est de la capitale, selon son parti.

Opposant au président Issoufou, M. Amadou a quitté le Niger fin août 2014 après que les députés eurent autorisé son audition par la justice dans l'affaire du trafic international de bébés. Il a toujours dénoncé un "dossier politique" alors que le gouvernement parle d'un "dossier de droit commun". Une demande de remise en liberté provisoire a été jugée "irrecevable" mercredi par la Cour de Cassation.

Le climat politique est tendu depuis deux ans au Niger, où les opposants accusent le président Issoufou de provoquer des scissions au sein de leurs formations pour assurer sa réélection.

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