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« Salafistes » : un documentaire qui montre « comment les jihadistes sont devenus qui ils sont »
Publié le mercredi 16 decembre 2015   |  Jeune Afrique


Djihadistes
© Autre presse
Djihadistes d`Ansar Dine dans le Nord du Mali


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Dans les salles fin janvier 2016, « Salafistes », le documentaire qui a largement inspiré « Timbuktu », montre la réalité du salafisme, du Mali à la Tunisie en passant par la Mauritanie. Entretien avec son réalisateur, Lamine Ould Mohamed Salem.

Tourné entre 2012 et 2015, le documentaire d’Ould Salem, journaliste mauritanien spécialiste du Sahel, mets à l’écran pour la première fois les théologiens du jihad en Afrique. Face caméra, en français ou en arabe, tout y passe : les attentes du 11 septembre, Charlie Hebdo, les juifs, l’alcool, les femmes, les homosexuels, Israël, l’Occident etc. Le tout entrecoupé d’images parfois difficielment soutenables issues de télés djihadistes montrant crument des amputations et des assassinats.

Jeune Afrique : Comment est née l’idée de faire ce documentaire ?

Lamine Ould M. Salem : J’étais à Gao en 2012 au début de la rébellion Touareg dans le Nord-Mali pour réaliset un reportage pour la chaîne de télévision M6. Sur place je réalise que les nationalistes touaregs du MNLA ne tiennent pas toute la ville. Ils tiennent quelques points stratégiques : l’aéroport, le gouvernorat, tandis que le reste de la ville, le marché et les rues sont aux mains des jihadistes du Mujao et du groupe Al-Moulathimin de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar. J’essaye d’entrer en contact avec eux, sans succès. Je me débrouille pour avoir les coordonnées du porte-parole d’Ansar Eddine qui tient Tombouctou et lui demande si je peux venir avec un collègue étranger. Il me répond qu’il ne peut pas garantir sa sécurité mais que moi je peux venir. « Tu es chez toi (en tant que musulman, NDLR), personne ne peux t’en empêcher, le pays est tien ». Je rentre en France mais je garde ça en tête. Le sujet est diffusé sur M6 en juin et le producteur et réalisateur François Margolin, que j’avais rencontré l’année d’avant pendant la guerre en Lybie, le voit et me propose une collaboration. C’est là qu’est né le projet. On part sur l’idée de montrer la charia au quotidien. Je rappelle le porte-parole d’Ansar Eddine et je retourne au Mali.
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