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Octroi de marchés publics Les «à-côtés» juteux de Brigi Rafini et Saïdou Sidibé
Publié le jeudi 17 decembre 2015   |  Le Courrier


Brigi
© Autre presse par DR
Brigi Rafini,le Premier ministre


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Dans le monde des guristes, tous les caciques du pouvoir prennent d’assaut la mangeoire de la ‘’Renaissance’’. Et c’est à qui mieux-mieux. Tous pillent le Trésor National, même le Premier ministre qu’on croyait sobre n’y va pas de main morte. Au parti rose chacun a son terrain de chasse, son institution à piller. C’est ainsi que le Premier ministre s’est tranquillement spécialisé dans les marchés négociés par entente directe. Et cette magouille au sommet de l’Etat est, de toute apparence, très lucrative puisqu’elle porte sur de grosses commandes au profit de la Direction Générale des Douanes.


Muni de son bâton magique, Brigi Rafini s’octroie la licence d’accorder de juteux marchés au profit d’une poignée de fournisseurs. Bien sûr, ces opérateurs économiques triés sur le volet sont des proches du pouvoir. Voire même des sociétés écrans pilotées par les thuriféraires de la ‘’Renaissance’’. Sur la base d’un système de vase communicant, le Premier ministre donne son aval au ministre de l’Economie et des finances pour passer des marchés avec des entreprises bien précises : Ets MIM, SST, IC, SBRS, Pluricom, Complite Technique (voir fac-similés). De ces établissements, le grand public ne connaît que la boîte postale, le reste est un secret jalousement gardé par l’ordonnateur et l’exécutant de ces marchés par entente directe. Autrement dit, Brigi Rafini et Saidou Sidibé. L’importance des commandes laisse deviner les milliards de FCFA qui sont en jeu. En effet, il s’agit, entre autres, de dizaines de véhicules 4x4, de motos cross, et de matériels entrant dans la confection des treillis des douaniers.


Alors, bonjour la surfacturation! C’est cela le raccourci que prennent les guristes pour piller les caisses de l’Etat. Sous tous les régimes précédents, la douance nigérienne a été la principale pourvoyeuse de fonds au profit de l’Etat. C’est la mamelle qui irrigue les recettes étatiques. La douane est en quelque sorte la garante de la souveraineté financière de notre pays. Très malheureusement, avec les Guristes, cette institution est devenue une vache laitière au seul profit des Tarayyistes et de leurs frotte-manches. Le Guri a ses protégés, et nulle loi de la République ne les atteigne. En témoigne le laxisme qui a caractérisé la gestion de l’affaire des devises saisies à l’aéroport de Niamey. Et même des députés nationaux figurent parmi ces choyés de la ‘’Renaissance’’, qui trafiquent des devises en toute impunité (dixit le SNAD).


La douane nigérienne est fortement gangrenée. Par népotisme, des proches, amis, et connaissances du Directeur Général de la douane, du ministre des Finances, et même du président Issoufou Mahamadou passent leurs marchandises comme lettre à la poste. Ils ne paient pas un kopeck en guise de dédouanement. Par ce vicieux système de gré à gré, non seulement les finances publiques sont cruellement saignées. Mais également les sociétés régulièrement enregistrées au fisc nigérien en pâtissent gravement, étant d’office exclues de ces marchés. Les fournisseurs, qui ont la bénédiction du Guri, coulent le Trésor national, qui est depuis longtemps en cessation de paiement. En bute à d’énormes arriérés de paiement, le Trésor est aujourd’hui une grosse caisse vide. À quand la fin de cette hémorragie causée par les princes de la 7e République ?


Alpha

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