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Niger : le haut commandement secoué par des arrestations
Publié le vendredi 18 decembre 2015   |  Le Point Afrique


Visite
© AFP par ALAIN JOCARD
Visite de travail et d`amitié du président Mahamadou Issoufou à Paris
Mardi 2 juin 2015. France. Le Chef de l`Etat Mahamadou Issoufou en visite de travail à Paris. Le président Mahamadou Issoufou du Niger


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Des hauts gradés de l'armée seraient aux arrêts depuis lundi, ils auraient projeté un coup d'État contre le président Mahamadou Issoufou. C'est la seule information révélée ce jeudi 17 décembre, alors que les commentaires vont bon train dans le pays, à deux mois du scrutin présidentiel et législatif le 21 février 2016. Et ce, dans un contexte de blocage politique.

Les faits
Dans la nuit de dimanche à lundi dernier, des tirs ont été entendus près du siège en construction du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), actuellement au pouvoir. Deux versions contradictoires avaient été données faisant état, l'une, d'une attaque contre le siège du PNDS et l'autre, d'une course-poursuite mal terminée, mettant en scène des forces de l'ordre et un véhicule privé. C'est la version officielle donnée dans un premier temps. Très rapidement une deuxième version vient semer le trouble. Dès le lendemain, les autorités nigériennes ont précisé qu'il s'agissait plutôt d'un acte délibéré, qui cachait une tentative de coup d'État.

Pourquoi des officiers ont-ils été arrêtés ?
Au moins quatre généraux et colonels auraient été interpellés dès le lundi 14 décembre, affirment plusieurs sources. Ils sont détenus à la gendarmerie à Niamey. Dès mercredi quelques noms ont été divulgués par la presse, il figurerait parmi les arrêtés d'un ancien chef d'état-major proche de la retraite, le général Salou Souleymane, mais également le commandant de la base aérienne de Niamey, le colonel Dan Haoua, et enfin le commandant Naré qui est à la tête du bataillon d'artillerie de Tillabery. Mais ils ne seraient pas les seuls, le nombre de militaires appréhendés n'étant pas encore confirmé par les autorités. Tandis qu'un autre militaire, le lieutenant Hambally, serait par ailleurs en fuite. Alors un coup d'État a t-il été déjoué ? Qui sont les protagonistes ? Quelles seraient leurs motivations ? Autant de questions sans réponses.

Que leur reproche-t-on ?
Rien n'a été dit sur les soupçons qui pèsent sur ces militaires. Tout juste apprend-on qu'ils sont considérés comme dangereux, et étaient suivis depuis plusieurs semaines pour un complot en préparation, avec un haut risque de passage à l'acte ces derniers jours.

Silence radio des officiels à l'approche des scrutins du 21 février
Les arrestations au sein de l'armée nigérienne interviennent dans un contexte politique tendu, alors que se préparent les prochaines élections du 21 février. Le Conseil des ministres vient d'adopter un décret portant convocation du corps électoral pour la présidentielle du 30 janvier prochain. L'opposition a suspendu sa participation à l'audit du fichier électoral. Elle réclame l'intervention d'un cabinet international, indépendant et crédible. Le président Mahamadou Issouffou qui doit s'adresser à la nation ce jeudi, à la veille de la fête du 18 décembre marquant le 57e anniversaire de la proclamation de la République du Niger, pourrait bien apporter des réponses aux nombreuses questions que se posent les Nigériens sur ces événements.

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