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Declaration du bureau politique national du Moden FA / Lumana Africa sur la situation sociopolitique national
Publié le jeudi 24 decembre 2015   |  ActuNiger


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© Autre presse par DR
Mouvement Démocratique Nigérien/LUMANA AFRICA (MODEN FA)


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Niamey - Réuni à l’effet d’examiner la situation sociopolitique préoccupante créée et entretenue à dessein par le régime de Issoufou Mahamadou depuis le retour du Président Hama Amadou, le Bureau Politique National fait la déclaration dont la teneur suit :

Militantes et militants,Nul n’est besoin d’insister ici, que depuis plus d’’un an, la région de DIFFA vit une situation de guerre. Des dizaines de milliers de nos compatriotes sont déplacés et vivent dans la désolation et dans la détresse. Des dizaines de nigériennes et de nigériens civils et militaires, hommes comme femmes, jeunes et vieux sont morts. Pendant cette même période, vous avez tous été témoins du harcèlement dont sont victime le parti MODEN-FA/LUMANA-AFRICA et son président. Après l'avoir illégalement dépouillé de l’ensemble de ses attributs et privilèges, il fut grossièrement chassé de l’Assemblée Nationale au moyen d'une cabale financée directement par Issoufou Mahamadou. Il connut alors l’exil forcé, long loin de son pays et de ceux qu’il aime. Depuis le 14 novembre 2015, le régime le détient comme prisonnier politique sans l'avoir présenté à un juge. Mêmes les protestations du barreau, les répliques du syndicat de la magistrature et de la Commission Nationale des Droits Humains et des Libertés Fondamentales sont restés vaines.
Comme si tout cela ne suffisait pas, le régime et son président trouvent chaque jour que DIEU fait une agression supplémentaire contre la justice sociale et la quiétude des citoyens.
Ainsi, sur la base d'une tentative de coup d’État aux contours encore flous, Hassoumi Massaoudou indique, à mots couverts, les pistes sur lesquelles devraient s’orienter l’enquête : Hama Amadou bien sûr. Des enquêteurs sont envoyés par le ministre de l’intérieur à Filingué pour établir un lien entre l’illustre détenu et les allégations du président de la République. Parallèlement à la déclaration gouvernementale, on peut lire sur les réseaux sociaux une autre version, tout aussi plausible.
Déjà l’on se souvient que Bazoum Mohamed annonçait dans une interview à JEUNE AFRIQUE les couleurs en affirmant « c’est une loi : chaque fois que Hama Amadou est à l’Opposition, il y a un coup d’État ». Les nouvelles nominations au niveau de la DGSE et de la Police Judiciaire nous rappellent l’affaire dite « COMMANDO K », et rentrent dans le cadre de la légitimation de ce complot.
Le MODEN-FA/LUMANA-AFRICA, son président et l’Opposition politique ne sont pas si stupides pour commanditer un putsch contre un régime qui a perdu toute légitimité et qu’ils sont convaincus de déposer démocratiquement par les urnes dès le 21 février.
Du reste, le Général incriminé n’est autre que l’oncle de l’ami personnel du président Issoufou Mahamadou, Salou Djibo, avec la bénédiction duquel il trône aujourd’hui à la magistrature suprême du Niger. Ne lui cherchez donc point d’ami dans l’opposition nigérienne. Il n’y en a pas et il n’y aura pas !
Nous n’accepterons jamais cette facile tendance du régime à pointer du doigt le président Hama Amadou et l’opposition politique.
Nous n’accepterons pas non plus cette velléité répétitive à vouloir coûte-que-coûte écarter certains nigériens de la course au pouvoir. Aussi, que cela soit très clair, le candidat investi du MODEN-FA/LUMANA-AFRICA se présentera IN CHAH ALLAH aux prochaines élections de 2016. TROP, CEST TROP ! Nous n’accepterons aucun complot contre sa candidature.

Militantes et militants,
De quel droit un gouvernement se permet-il de se comporter en hors-la loi en pensant disposer comme il l’entend des institutions de l’Etat ?
Sur quelle légitimité fonde-t-il son droit à détenir et à maintenir des citoyens en prison en se substituant à la justice, ou souvent en la surplombant. Que fait-on alors du principe de la séparation des pouvoirs ?
Par ailleurs, de quel droit le PNDS par la voix de son président Bazoum Mohamed se permet-il d’insulter des Officiers de notre Armée nationale contre lesquels on invoque leur appartenance ethnique, de vilipender hommes et institutions quand il le veut, comme il l’entend, tandis quIbrahim Hamidou et Doudou Rahama sont embastillés sous le chef d’accusation d’atteinte au moral de l’Armée ?
Hama Amadou, Soumana Sanda, Sani Elhadj Balla Dan Sani et tous les autres camarades enfermés outrageusement sont simplement des prisonniers politiques. Ils doivent par conséquent être libérés et ce, sans condition.

Militantes, militants, chers Compatriotes,
De quel droit et de quelle légitimité Moussa Aksar, pseudo-journaliste se substitue avec aisance aux hommes de loi et de justice ? Pis, il s'est érigé en enquêteur et en donneur de pistes de poursuites au procureur de la République.
Pour largement moins que ce que vous faites aujourd’hui, monsieur Isssoufou Mahamadou vous aviez appelé le Peuple nigérien à la désobéissance civile.
Pour moins que ça, vous aviez ouvertement demandé à l’Armée républicaine de renverser le Président de la République de l’époque.
Vous aviez vous-même organisé et dirigé une attaque des locaux de la Police Judiciaire pour libérer Sanoussi Jackou.
Vous ne vous êtes jamais demandé : ET SI LOPPOSITION FAISAIT LA MÊME CHOSE ?
Si le président de la République et son gouvernement qui doivent être les premiers garants de la loi se permettent de la violer jusqu’à quand l’opposition politique dont les droits et attributs sont quotidiennement bafoués, continuera à respecter la loi et à proscrire la violence quand un gouvernement en fait son mode d’expression privilégié ?
Et comble de provocation, le PNDS, le gouvernement et ses apôtres se réunissent pour l’organisation d’un simulacre de cérémonie de réception du fichier électoral. Quand partout ailleurs, ce sont les gouvernants qui imposent l’audit et la transparence des scrutins, chez nous au Niger, les nôtres s’y opposent.
La renonciation voulue et préméditée du biométrique, la prétendue disparition du fichier 2011, le recensement bâclé sont autant d’indicateurs de la fourberie du régime dont le coup d’Etat institutionnel en construction, cette fois-ci confirmé passe par un fichier truqué.
Toute tentative de confiscation de la souveraineté populaire, de quelle que façon que ce soit, sera considérée comme une agression contre laquelle l’opposition se dressera fermement.
Le MODEN-FA/LUMANA-AFRICA décline toute responsabilité dans la détérioration évidente de la situation sociopolitique expressément provoquée par le régime et rend le Chef de l’Etat seul responsable de tout ce qui adviendra. Lui et ses complices doivent prendre conscience qu'ils se sont engagés dans un jeu dangereux, préjudiciable aux intérêts et à l’unité de notre peuple. Ils jouent avec le feu et de toute façon, ils rendront tôt ou tard compte au peuple devant Dieu.
Aussi, les militantes et militants, sympathisantes et sympathisants du MODEN-FA/LUMANA-AFRICA se doivent de rester mobilisés et vigilants pour mettre un terme à l’escalade des antivaleurs, à la négation outrancière quotidienne de la morale politique, pour honorer tous la loi et la justice afin d’éloigner de notre pays de tout risque de violence et d’instabilité.

Vive le MODEN-FA / LUMANA-AFRICA,
Vive l’opposition politique,
Que Dieu bénisse le Niger et son peuple.
AMINE.

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