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Thierry Dol : «Je ne veux plus être l’otage de personne»
Publié le lundi 28 decembre 2015   |  Le Parisien


Cérémonie
© AFP par NICOLAS DERNE
Cérémonie d’accueil en l’honneur de Thierry Dol l`un des quatre otages français qui avaient été enlevés par Al-Qaïda au Maghreb islamique dans le nord du Niger en 2010
Samedi 9 novembre 2013. Martinique


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Pour la première fois depuis sa libération il y a deux ans, Thierry Dol, l’un des ex-otages d’Arlit au Niger, parle. Il annonce son intention de porter plainte pour connaître les conditions de son enlèvement et de sa libération. Sa silhouette géante apparue sur le tarmac de Villacoublay, le 30 octobre 2013, a marqué les esprits. Thierry Dol, 34 ans, n’avait jamais ressenti le besoin de s’exprimer dans les médias sur ses 1 139 jours aux mains d’Aqmi. Deux ans après sa libération et celle des trois autres otages enlevés le 16 septembre 2010 sur le site minier d’Areva à Arlit (Niger), le Martiniquais a décidé de parler.


Et d’agir. Par l’intermédiaire de son avocat, Me Alex Ursulet, l’ingénieur annonce le dépôt de deux plaintes pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « non-assistance à personne en danger » visant Areva et l’Etat français. Une procédure qui vient compléter l’enquête antiterroriste toujours en cours, et dont il espère qu’elle fera enfin toute la lumière sur les mesures de sécurité prises par l’entreprise, et les conditions toujours méconnues de leur libération. Un témoignage fort et pudique d’un homme qui peine à se reconstruire.

Comment vous êtes-vous retrouvé à Arlit ?
THIERRY DOL. J’ai été embauché par Vinci en 2005 après mes études d’ingénieur. J’avais envie de m’expatrier et, en 2008, cette opportunité s’est présentée. La sécurité, assurée par une société privée, s’est renforcée progressivement à cause des combats qui opposaient la rébellion touareg au pouvoir nigérien. Mais la mort de l’otage Michel Germaneau, en juillet 2010, et les frappes aériennes françaises qui ont suivi ont peu à peu augmenté les risques qui pesaient sur nous.
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