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La Ceni échappe à une dissolution
Publié le dimanche 3 janvier 2016   |  Le Courrier


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© Autre presse par DR
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La Ceni échappe à une dissolution Le 23 décembre 2015, à l’occasion d’une plénière convoquée suite à la remise officielle du fichier électoral tel que rendu par Malam Oumarou et Sabiou Gaya, le président de la Ceni, Boubé Ibrahim, magistrat de son état, informe que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a été saisie d’une requête aux fins de procéder à une expertise du fichier électoral, sujet à controverses.


C’est la consternation dans le rang de ceux qui ont toujours pensé qu’il leur sera loisible de faire passer ce fichier que Sabiou Gaya, en personne, a épinglé comme étant truffé de ratés, comme lettre à la poste. Dans certains milieux, à Niamey, c’est le branle-bas. Il faut rapidement trouver un palliatif à cette situation imprévue. Les réunions et les concertations se succèdent et selon des sources dignes de foi, la Ceni aurait carrément échappé à une dissolution. Ce qui aurait été une véritable catastrophe. La communauté internationale ne comprendrait pas et les Nigériens, selon toute vraisemblance, ne l’accepteraient pas. C’était le meilleur moyen de se mettre tout le Niger sur le dos. Issoufou Mahamadou a, donc, beau avoir eu envie de dissoudre la Ceni pour faire payer à ses premiers responsables leur « devoir d’ingratitude », il ne peut le faire sans s’exposer à de graves conséquences. Ce serait, contre toute attente, principalement Hassoumi Massoudou qui se serait fermement opposé à une telle éventualité. La certitude, c’est que si la Ceni l’a échappé belle, c’est précisément parce qu’il est impossible de liquider la Ceni interrogasans se découvrir et faire étalage de son jeu. Il fallait de toute évidence faire profil bas et se résoudre de trouver des voies plus subtiles pour influencer l’audit international. Là, également, ça pourrait être peine perdue, au regard des enjeux pour la Ceni ellemême et l’OIF dont l’image de marque pourrait souffrir d’un parti pris ou d’une manipulation éhontée en vue de favoriser la victoire d’un camp sur l’autre. Le Général malien Siaka Sangaré, qui porte encore les stigmates d’une victoire extraordinaire de Alpha Condé au deuxième tour de la présidentielle guinéenne de 2010, ne peut, non plus se prêter à ce jeu dangereux qui risque d’enflammer le Niger et de le mettre «out» pour toujours. Les experts de l’OIF jouent par conséquent, à la fois leur propre crédibilité et celle de l’institution qui les a mandatés. Le slogan de l’OIF, en matière électorale,
« Pour faire des élections propres, il faut des listes fiables »,


élaboré d’ailleurs sous la direction du Général Sangaré, est un motif d’assurance, mais il ne dispense pas l’opposition politique nigérienne d’une vigilance à toute épreuve. Quant à la Ceni, qui continue son petit bonhomme de chemin dans la certitude d’être sur la bonne voie, elle n’est pas encore sortie de l’auberge. Ses premiers responsables subissent sans aucun doute beaucoup de pression, mais selon des indiscrétions à ce sujet, ils s’y sont préparés et se disent prêts à toute éventualité pour gagner leur pari d’organiser des élections transparentes, crédibles et acceptées de tous.


Laboukoye

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