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Pour une marche ascendante
Publié le lundi 11 janvier 2016   |  Nigerdiaspora


Le
© Autre presse par DR
Le président de la CENI reçoit une mission de l`Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)


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L’IDH s’est dévoilé. Nous avons atteint le fond du précipice. Plus rien ne saurait provenir d’en bas. Tout se ce qui adviendra le sera d’en haut. Nous avons désormais le choix entre : demeurer au fond du précipice, sous le poids de nos turpitudes ou sortir du précipice, hissés par la force de nos espoirs.
Notre ascension était jusque-là alourdie par les manœuvres politiques et les intrigues politiciennes, par les querelles partisanes, par des agissements outranciers et des desseins calamiteux. La voie dans laquelle nous marchions nous éloignait de la paix, de la sécurité, de la cohésion sociale et du développement; elle n’était bonne ni pour ceux qui aspirent à gouverner le Niger, ni pour ceux qui détiennent la prérogative de les élire. Cette voie était parsemée d’embûches, la suivre jusqu’au terminus aurait plombé le décollage du Niger.
Des profondeurs où nous nous trouvons, il faut regarder le ciel et prendre de la hauteur.
La Commission Électorale Indépendante (CENI), a pris de l’altitude. Première à se conformer à ce principe, elle a aussi montré, en faisant l’audit du fichier électoral, qu’elle ne porte pas faussement l’adjectif qui la qualifie. La Cour Constitutionnelle lui a emboîté le pas. Elle a fait montre de la grandeur qui lui sied à son être. En validant les candidatures qui doivent être validées, elle a fait preuve de droiture.
Il n’y a pas si longtemps, ces institutions étaient soupçonnées de collusion avec les tenants du pouvoir, d’impartialité et de parti pris. Je les juge aujourd’hui non pas à partir de ce qu’on a dit d’elles, mais à partir de ce qu’elles ont fait. Et ce qu’elles ont fait est salutaire pour notre pays, leurs actions forcent l’admiration.

L’Afrique, a-t-on dit, a besoin d’institutions fortes, non d’hommes forts. Nos institutions, en l’occurrence la CENI et la Cour Constitutionnelle, d’après ce qu’on a dit d’elles, n’entraient pas dans cette catégorie. Pourtant, c’est de ces institutions qu’on disait apathiques que sont venues les décisions revigorantes pour note démocratie. Ces décisions ont été prises par des hommes et des femmes, contre toute attente. Au demeurant, la dichotomie entre institutions fortes et hommes forts appelle, davantage de réflexions pour la consolidation de notre démocratie. Est-ce les institutions fortes qui font les hommes forts ou les hommes forts qui font les institutions fortes? Voilà une question qui pourrait être traitée dans un climat postélectoral serein.

Regarder le ciel et prendre de la hauteur, c’est ce qui reste à faire, pour les partis politiques, les militants et les candidats à l’élection présidentielle.

Pour les partis politiques, battre campagne dans le respect de l’autre, sans jeter sur lui l’anathème, sans user des poings là où il faut utiliser des arguments pour convaincre.
Pour les militants, ne plus considérer l’autre comme un ennemi, mais comme l’adversaire d’un mois, bannir les vaines provocations et les invectives inutiles, qui n’augmentent pas les suffrages.

Pour les candidats à la présidentielle, faire montre durant la campagne de l’honorabilité inhérente à fonction qu’ils briguent. Et, quand viendra l’heure de la proclamation des résultats, savoir perdre avec grandeur.

Notre rang dans le monde n’est pas immuable, notre démocratie n’est pas imperfectible. Debout Niger, «Perdre n’est pas une fatalité. C’est de ne pas combattre qui en est une»
Farmo M.

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