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Candidats à l’élection présidentielle - La Cour a retenu même les supposés moralement inaptes, contribuant ainsi à la préservation de la quiétude sociale
Publié le mercredi 13 janvier 2016   |  Le Témoin


Hama
© Autre presse par DR
Hama Amadou, ex président de l’Assemblée Nationale du Niger


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L’arrêt sur l’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle est rendu le samedi 09 janvier 2016 par la Cour constitutionnelle. La principale information relayée par les médias, surtout internationaux, est la validation de la candidature de Hama Amadou, présentement en détention préventive à la prison civile de Filingué, comme si c’était le contraire qui était attendu. L’affaire pour laquelle il est détenu, complicité de supposition d’enfants, n’ayant encore pas fait l’objet de jugement, la Cour constitutionnelle ne pouvait se baser dessus pour le disqualifier ; tout comme pour les autres affaires dans lesquelles il était impliqué dans le passé. Ce qui pouvait disqualifier Hama Amadou, c’étaient d’autres éléments que pouvait contenir l’enquête de moralité et qui sont connus de notoriété publique. Et pour cela, Hama n’est pas seul. Plein d’autres candidats trainent de casseroles relativement à leur manquement pour ce qui est de l’obligation de respecter un certain nombre de valeurs sociales.

Les fiches des ‘’services compétents’’ transmises à la Cour constitutionnelle révèlent des reproches faits à ces candidats. Des reproches tellement graves et inquiétants qu’ils ne peuvent pas autoriser ceux à qui ils sont adressés à vouloir conduire la destinée de leurs semblables.

Mais la Cour a estimé que la façon dont les ‘’services compétents’’ ont présenté ces reproches ne peut pas l’autoriser à les priver de leur droit d’être éligibles à la magistrature suprême du pays. Au sein de l’opinion publique nigérienne, on parle clairement de repêchage. Ce qui, à analyser la situation sereinement et en toute responsabilité, est une très bonne décision. Les juges n’ont-ils pas aussi pour responsabilité d’agir, autant que faire se peut, dans le sens de préserver la quiétude sociale ?En retenant la candidature de Hama Amadou et celles d’autres candidats supposés inaptes par l’enquête de moralité, la Cour constitutionnelle a apporté une grande contribution à la stabilisation du climat social, indispensable surtout pour un pays qui doit affronter dans les jours à venir une phase, que certains souhaitent trouble, d’élections générales très déterminante pour l’avenir de beaucoup de caciques qui ont dominé la scène politique nigérienne pendant ces vingt-cinq (25) années de démocratie. Ces caciques, qui sont présentement à l’opposition pour la plupart, semblent déterminés à recourir à toutes les options pour revenir au pouvoir, au risque de se résoudre à quitter la scène s’ils doivent se retrouver toujours à l’opposition pour les cinq (5) prochaines années. Perspective qu’ils entrevoient avec beaucoup d’effroi, habitués qu’ils sont à vivre sur le dos de l’Etat. En tandem avec d’autres acteurs, qui ont eux leur avenir encore devant eux mais qui ne le perçoivent pas tout en rose (si on peut se permettre l’expression) dans le contexte actuel. Les agitations de ce dernier temps autour des sujets qui ne sont que des préoccupations personnelles de certains individus et l’insistance à mettre en avant des débats qui peuvent remettre en cause la cohésion sociale, laissent penser que la perspective d’une tragédie nationale ne rebute pas certains Nigériens, si tel est que cela pouvait déboucher sur une remise en cause de cet ordre constitutionnel et démocratique qui n’est plus conforme à leurs intérêts. Dans une telle situation, disqualifier certains candidats, quelles qu’en soient les raisons, aurait été un bon prétexte pour eux d’agir dans l’optique de précipiter le pays dans l’inconnu. Sans oublier les actions subversives que peuvent mener certains réseaux obscurs, au dessein tout aussi obscur, qui se sont offert le service d’une radio très influente dans les pays d’Afrique francophone et qui a toujours joué un rôle déterminant dans la déstabilisation de ces pays.
Que la Cour constitutionnelle l’ait perçu ainsi où qu’elle ait lu exclusivement le droit, on ne peut que constater qu’elle a rendu une décision que tous ceux qui veulent vivre dans la paix et la quiétude salueront.La Cour a donc fait devoir, il appartient maintenant à l’ensemble des électeurs nigériens d’assumer au moment venu leur responsabilité.

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