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Déclaration sur le climat socio-politique et sécuritaire au Niger à la veille de ces élections de 2016
Publié le vendredi 15 janvier 2016   |  Autre presse


Communiqué
© Autre presse par DR
Communiqué du MOJEN sur la situation de la société des mines de liptako


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Après une analyse approfondie du climat socio-politique et sécuritaire à la veille des nouvelles élections générales dans notre pays, le Mouvement des Jeunes pour l’Emergence du Niger (MOJEN) décide de faire la déclaration suivante :

* Ainsi, le MOJEN se félicite de l’audit opéré par l’OIF sur le fichier électoral nigérien point d’approchement du conflit opposant la majorité présidentielle et l’opposition. Le travail battu dans ce sens permet à notre pays d’aller aux élections avec un fichier crédible et fiable. C’est l’occasion ici de féliciter la CENI et les experts de l’OIF dont le travail accompli et l’attitude observée rendent compte de leur indépendance dans la gestion des conflits politiques.

*Au-delà du fichier qui n’est qu’un des éléments d’accomplissement des élections crédibles et transparentes, notre peuple a besoin d’un climat apaisé, débarrassé de toute menace. Or, que nous ait-il permis de constater :
-La persistance des arrestations et perquisitions des domiciles des citoyens enlevés nuitamment sans autre raison que politique. Les menaces et manœuvres politiciennes tendant à faire peur, à semer la panique au sein des citoyens qui refusent et dénoncent les abus et violation à répétition des lois républicaines.
-La grève des avocats du lundi 11 Janvier 2016 dénonçant les arrestations et perquisitions opérées par la DGDSE qui se servent du prétexte de coup d’état, est expressive du danger que fait peser le pouvoir actuel sur les élections et la démocratie nigérienne. Le SAMAN avait tiré la sonnette d’alarme sur l’impunité qui protège des gros délinquants du régime qui échappent à toute poursuite judiciaire pour des propos ethnocentristes, régionalistes et outrages à répétition contre des magistrats dans l’exercice de leur fonction.
En effet, cela fait plusieurs mois que les plaintes du SAMAN contre le Ministre de l’Intérieur Hassoumi Massaoudou, Bazoum Mohamed et le Gouverneur de la Région de Zinder spécialiste de conduite d’opération de libération des prisonniers sans se soucier de toute procédure judiciaire par abus du pouvoir sont restées sans suite. Récemment l’Association des Jeune Avocats du Niger n’était pas en reste pour dénoncer le comportement dictatorial du régime qui s’affaire dans les arrestations et perquisitions hors de tout cadre légal.
En outre, l’organisation, tout comme l’ordre des avocats, dénonce la violation du droit élémentaire des citoyens incarcérés de recevoir la visite de leurs avocats. Rien de plus grave d’atteinte à l’état de droit et à la démocratie que de refuser aux avocats d’accéder à leurs clients arrêtés ou incarcérés.
Au regard de ce qui précède et de bien d’autres multiples dénonciations à travers les médias et les réseaux sociaux contre les pratiques et méthodes dignes de la gestapo et du SS, de remise en cause au quotidien des droits les plus élémentaires des citoyens nigériens par le pouvoir actuel, de l’utilisation à peine voilée de la corruption à grande échelle, le MOJEN dénonce avec la dernière énergie la dérive autoritaire du régime actuel.
Exige la satisfaction immédiate et sans condition des plaintes du SAMAN contre Mr Hassoumi Massaoudou et Bazoum Mohamed qui doivent impérativement être remis à la justice pour répondre des outrages avérés contre les magistrats dans l’exercice de leur fonction.
Soutien sans réserve le SAMAN, l’Association des Jeunes Avocats et l’Ordre des Avocats du Niger dans leur combat quotidien contre la férocité d’un régime qui a fait de la corruption et des menaces morales et physiques ses méthodes de gouvernance.
Exige l’arrêt immédiat des persécutions des citoyens pour des raisons politiques et la libération sans condition de toutes les personnes détenues illégalement par le régime. C’est à ce prix seulement que les élections se tiendront dans le calme et la sérénité nécessaires.
Enfin, le MOJEN attire l’attention de la communauté internationale sur les menaces que fait peser le pouvoir actuel sur la paix et la quiétude sociale et donc sur le déroulement des élections prochaines au Niger.
Fait à Niamey, le 13 Janvier 2016

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