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Le secteur de la santé dans le Programme de la Renaissance
Publié le vendredi 22 janvier 2016   |  Onep




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Le secteur de la santé a beaucoup bénéficié des actions du Programme de Renaissance du Niger initié par le Président de la République. Des acquis multiformes ont été enregistrés grâce aux efforts déployés par le Gouvernement avec, dans certains cas, l’appui des pays amis et partenaires au développement du Niger, qu’ils soient multi ou bilatérales. C’est ainsi qu’en termes de réalisations, la volonté politique dans le secteur de la santé s’est concrétisée, par exemple au cours de cinq (5) ans d’actions, par le recrutement de 2540 agents de santé, dont 666 médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes.


Dans la droite ligne des engagements pris par le Gouvernement a poursuivi la politique de gratuité des soins en faveur des femmes, des personnes âgées et des démunis. La construction des infrastructures sanitaires s’est également poursuivie. Dans son message à la Nation à l’occasion du Nouvel An 2016, le Président de la République indiquait, en termes de bilan quinquennal, que sur le plan des infrastructures, cent (100) Cases de Santé transformées en CSI ont été acquises ; quinze (15) Centres de Santé Intégrés et 38 maternités ont été construits. A cela il faut ajouter la réhabilitation de plusieurs Centres Hospitaliers Régionaux (CHR), des Hôpitaux de District, etc.

Pour les Autorités de la 7ème République, les perspectives dans le domaine de la Santé sont très encourageantes. Entre autres raisons invoquées, il est cité les ouvertures très prochaines à Niamey, du Centre National de Lutte contre le Cancer et de l’Hôpital de référence. Ce sont deux grosses infrastructures sanitaires de pointe, qui viendront améliorer qualitativement et quantitativement la prise en charge des soins de santé dispensés aux populations nigériennes. Du reste, et à propos de la réalisation du Centre National de Lutte contre le Cancer, les responsables de la santé indiquent que le cancer, toutes formes confondues, est devenu un problème de santé publique au Niger. Et c’est sans doute pourquoi la lutte contre ce mal est un défi majeur auquel les Autorités s’attellent à apporter des réponses adéquates. D’où la création d’un centre pour prendre efficacement en charge les malades souffrant de cancer. En effet, plusieurs arguments plaident en faveur de la mise en place d’une telle structure nous confiait, il y a quelques temps, le Dr Tahirou Almoustapha, Directeur dudit Centre de lutte contre ce mal de plus en plus envahissant, au propre comme au figuré.


Dr Tahirou cite la prévalence des cancers gynécologiques et autres, et indique que les prévisions de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont estimé, pour les années 2008 et 2013, entre respectivement 10.300 et 11.000 nouveaux cas de cancer dans la population nigérienne. Compte tenu des problèmes de traitement posés par la maladie, et du fait de l’insuffisance du plateau technique, de la faiblesse des moyens matériels, financiers, humains et techniques de lutte contre la maladie, des coûts élevés des évacuations sanitaires et leur impact sur l’économie du pays, de l’absence de centre de référence dans la sous-région, le Niger a demandé l’aide de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) pour mettre en place un centre de traitement de cancer à Niamey, avec un plateau technique et une équipe multidisciplinaire capable de prendre en charge le traitement par radiothérapie.


Le Centre aura principalement pour missions la prévention du cancer à travers la lutte contre tous les facteurs favorisants ; la prise en charge des cancers par les traitements curatifs et palliatifs; la participation à l’élaboration, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation de la politique nationale de lutte contre le cancer ; la formation professionnelle continue ; la recherche sur le cancer en relation avec les autres institutions intervenant dans le même domaine.
Selon Docteur Tahirou, les bénéfices que l’on pense tirer de l’établissement d’un Centre National de lutte contre le cancer au Niger sont de deux sortes : les bénéfices directs, à savoir la réduction des taux de mortalité et de morbidité liés au cancer et les économies réalisées sur le coût des traitements curatifs et palliatifs à l’étranger ; les bénéfices indirects qui découlent du renforcement des capacités de contrôle du cancer incluant la prévention et le dépistage précoce au niveau des services de santé et l’amélioration des compétences du personnel.


Les responsables du Centre disent que tous les types de cancer seront traités dans cet établissement. Les observations font ressortir cinq (5) cancers très présents au Niger. Chez l’homme, les cinq cancers les plus fréquents sont : le cancer du foie, le cancer de la peau et les mélanomes, le lymphome non hodgkinien (LNH), le cancer de la prostate, le cancer de la vessie. Chez la femme, les cinq cancers les plus fréquents sont le cancer du sein, le cancer du col utérin, le cancer de l’ovaire, le cancer du foie, le cancer de la peau et les mélanomes.
Le Centre, disent les responsables de la santé, sera ouvert à tout le monde : aux populations riches comme aux populations défavorisées, la seule condition pour être y admis étant de présenter un cas de cancer confirmé.

Issaka Saïdou(onep)

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