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Des étudiants Nigériens menacés d’exclusions des instituts et grandes écoles du Sénégal
Publié le samedi 23 janvier 2016   |  Actu Niger


Etudiants
© Autre presse
Etudiants de l`Université de Niamey


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« Il ya 57 ans, disait-il en substance, j’ai failli être renvoyé de l’école ». C’est grâce à Dieu et à mon maitre, un natif de Mayahi, que j’ai pu continuer et devenir ce que je suis aujourd’hui … » disait le président de la République SEM Mahamadou Issoufou. Et Ces propos sont rapportés par Kaougé Mahamane Lawaly, dans le journal Le Souffle Maradi selon ActuNiger.


A l’Ecole Inter-Etat des sciences et Médecine Vétérinaire (EISMV) c’est une certitude, si rien n’est encore fait, des étudiants et stagiaires Nigériens seront exclus, sans songer aux autres universités publiques et privées, autres Instituts et grandes écoles du Sénégal des étudiants et stagiaires Nigériens boursiers de l’Etat. Ils se sont vus sommés ce Jeudi 20 Janvier 2016 de quitter les salles de cours pour non-paiement de leurs frais d’inscription (2millions50millesFCFA par Etudiant multipliés par 48) ainsi que le campus social de manière définitive. L’information a été passé classe par classe et chambre par chambre ! Et ce malgré les assurances de l’attaché académique de l’ambassade auxquelles les institutions d’enseignement supérieures publiques et privées ne croit finalement plus. Au campus les Nigériens sont devenu des vrais cas sociaux car ne disposant pas assez de chambres autrement dit de codifications pour occuper des chambres du fait des arriérés de non paiements des droits du centre des œuvres universitaires qui inclus le logement, les frais sanitaires, la restauration…etc

Avec ampliations au cabinet du Président de la République du Niger, au premier ministre, au président de l’Assemblée Nationale, au Ministère de l’enseignement supérieur et au Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens indique que la situation est n’est pas rose pour les étudiants Nigériens à l’Etranger.

C’est ce qu’indique une déclaration ce 17 janvier 2016, publication sur des sites internets et autres réseaux sociaux de renom portant la signature entre autres de : ADO Abdou Matsalabi,Sécrétaire Général (S.G) de la section de Chine (UENC) ; YayéHarouna Abdoul Latif,SG de la section de France(UESNF) ; Hamza Issa Souleymane,SG de la section du Sénégal(AMINESS) ; Boubacar KadriOusseini,SG de la section du Burkina Faso(USEN-BF) ; LawelBouzouIsmael,SG de la section du Ghana(ASENG) ; Mahamane BargagiAlkach,SG de la section de Côte d’Ivoire (USN-CI) ; DjiboLéléMohamed,SG de la section du Bénin(UEENIB) ; ChétimaMoustapha,SG de la section de Turquie(UENT) ; OumarouSaleyAbass,SG de la section de Tunisie(ANEST) ; ZakariyaouAlfariSeydou,SG de la section du Soudan.

Comme pour objecter, je dirais, en tant qu’ancien syndicaliste et leader panafricains, en ces jours critiques pour nos valeureux compatriotes étudiants, stagiaires et élèves, les slogans sont revolus. Il importe de sortir des sentiers battus des vielles sinon classiques méthodes du syndicalisme, de gestion des asociations d'étudiants stagiaires et élèves pour ce qui concerne leurs problèmesacadémiques sociaux a l'étranger ! Faire entendre leur voix a l’assemblée nationale du Niger et occuper l’espace médiatiqueparallèlement auxnegociations sont des actions stratégiques qui s’imposent en cette ère de pre-campagne politique. Car l’image peut se vendre et les autorités Nigériennes actuelles n'en veulent pas la voir, le moment s’y prête mal ! Il faut qu’on y songe.

En Afrique, et spécifiquement au Niger, le ridicule ne tue pas, sinon comment comprendre que des anciens syndicalistes invétérés de tous les secteurs parviennent au pouvoir et que les mêmes problèmes socio-académiques continuent comme si nous sommes à l'ère de l'ouverture démocratique.Au Sénégal, ce n’est qu’un lointain souvenir, même si c’est à la suite du meurtre d’un étudiant Bassirou FAYE lors d’un mouvement d’étudiants de protestation, l’Etat a pris ses responsabilités en versant mensuellement les bourses des étudiants sur leur compte. Ce qui suppose pour les frais d’inscription des Etudiants sénégalais à l’étranger n’est plus un souci à plus forte raison de parler en terre natale du Pr Cheikh Anta Diop d’arriérés des frais d’inscription et autres charges sociales !

Avis aux spécialistes des finances publiques, du Droit Administratif ! Comment justifier l'inexécution d'une charge prévue de dépense publique dont le budget voté et dont l'année est même révolue ? Pourquoi au Niger les Ministères accusent des retards qui ternissent l'image de notre pays à l'extérieur ? Surtout quand on sait que des milliers des étudiants Nigériens sont soumis à des régimes d'expulsion des salles de classes, si ce n'est pas l'accès aux Instituts, Grandes Ecoles ou Universités publiques ou privées; des campus universitaires, autres logements sociaux dédiés aux étudiants pour non-paiement d'une part des frais de scolarités et d'autre pour non-paiement de la prise en charges des services socio-sanitaires pendant plus d'une année ?

En 2012, moi ABDOULAYE IBRAHIMA Lawal, en Master II, d’Etudes et pratiques des relations Internationales à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, les enseignants sinon le coordonnateur du master lui-même passait de classe en classe pour demander au étudiants dont les frais de formations ne sont pas verser de quitter les salles de cours ! Heureusement, bien avant de commencer les cours, par le biais des parents j’ai payé intégralement mes frais de formation, et ai attendu 2 ans pour me voir de haute lutte rembourser 1demi million de franc CFA !Et s’il je n’avais pas d’alternative ? Comme le disait un penseur, « Rien de nouveau sous le soleil », c’est le cycle à Dakar, chaque année, en tout cas selon ma modeste expérience de vie universitaires à Dakar.

Et, là c’était mon témoignage, et dans une faculté, que dire cette année-là des autres universités privés Instituts et grandes écoles du sénégal ? Et sans oublier du campus social ? C’est la honte bue pour ceux qui vient d’un pays producteur d’uranium, « regorgeant d’énormes potentialités » comme indiqué à longeur de journées dans les médias publics et privés !

Ce Jeudi 20 Avril 2016, à Ecole Vétérinaire inter-Etats, des étudiants Nigériens se sont vu sommés de quitter les salles de cours pour non paiement de leurs frais d’inscription de plus d’une année, sans même songé à ceux qui verront leur cœurs brisés une fois chassés du campus social !Plus d’une cinquantaine d’étudiants Nigériens sont menacés d’expulsion de leur cadre académique et social pour le non-respect des engagements financiers de l’Etats du Niger. Pourquoi une telle situation de déshonneur total pour nos compatriotes dans une école ou coexistent sans quelquonque bruits depuis environ 1972 plus d’une quinzaine de nationalités ?

Au lieu, de se rencontrer à l’ambassade avec des « propos ordurieux », non digne des étudiants car mal inspirés, parce que venant des responsables des syndicats et partis politiquesdu pouvoir comme de l’opposition, et autres prébendiers de grand chemin. Le Niger mérite des débats de « Haute niveau» et non celui des caniveaux !Pour ce faire de manière froide et responsable, les étudiants et stagiaires boursiers de l’Etat du Niger partout où ils se trouvent dans le monde doivent se concentrer à énumérer de manière responsable et digne l’ensembles des torts que l’Etat du Niger auraient causé déjà et ne cessent de causer sans aucune dynamique de rupture à nos valeureux compatriotes étudiants et stagiaires des autres universités publiques, privés, Instituts et grandes écoles du Sénégal.

Comme pour les contenter ces institutions académiques publiques et privées assez hospitalières, l’ambassade du Niger à Dakar, comme pour désespérément « couvrir la honte national du Niger à l’étranger » se permettentde temps en temps elle-même sans y croire sérieusement de délivrer des ‘’papiers-attestations de bourse’’, sans grande garantie et fiabilité car plusieurs fois émis, mais sans suite contractuelle escomptée ! Ces papiers ne portent pas à nos yeux ne porte qu’une profession de foivide même portant une signature et non l’annonce sans grand délais de la régularisation de la situation de nos compatriotes.

Il faut que les étudiants Nigériens si véritablement très conscients de leurs sort sont-ils s'engagent à faire entendre leur voix aux parlements au Niger. POURQUOI NE PAS SORTIR DES SENTIERS BATUS DES VIELLES SINON METHODES REVOLUES DU SYNDICALISME, DE GESTION DES ASOCIATIONS D'ETUDIANTS STAGIAIRES ET ELEVES POUR CE QUI CONCERNE LEURS PROBLEMES ACADEMIQUES SOCIAUX A L'ETRANGER. Rester à l'extérieur, par "la magie" ou du moins la simplicité des "Emails", des réseaux sociaux, ou des mass-médias ce n'est pas la solution. Chaque syndicat, Association ou amicale des étudiants, stagiaires et ou d'élèves envoie un de ses représentants au Niger, précisément à Niamey, voir les structures syndicales, associatives ou amicales solidaires de leur situation socio-académiques, rencontrer les autorités parler avec eux, organiser des débats et échanges sur l’ensemble des médias audio-visuels et ou de presses écrite. Pour ceux qui ne savent, l'opportunité est comme une balle de Basket qu'il faut nécessairement saisir au rebond! Dans ces conditions, les autorités politiques sont obligées de trouver une solution.




Lawal ABDOULAYE IBRAHIMA,

Spécialisate

- en Etudes et Pratiques des Relations Internationales,

-en Droit de l'Homme, et citoyen et actions humanitaires

- en Genre et Consolidation de la Paix (fin de formation)

- Doctorant en Droit Public, Laboratoire des Droits de l'Homme

de l'IDHP, à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

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