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Présidence de la Commission de l’UEMOA : Le différend entre le Niger et le Sénégal réglé
Publié le dimanche 24 janvier 2016   |  Le Témoin


SEM.
© Autre presse par DR
SEM. Issoufou Mahamadou,Président de la République du Niger


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A la dernière session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), qui s’est tenue à Cotonou le 08 janvier dernier, le mandat du sénégalais Cheikh Hadjibou Soumaré à la tête de la Commission a été prorogé de six (06) mois. A la prochaine session prévue pour se tenir à Niamey, en juin prochain, c’est un Nigérien qui succédera au Sénégalais. Ainsi en a décédé la session, avait annoncé le président sénégalais Macky Sall.


Le président sénégalais avait espéré le renouvellement du mandat de son compatriote, mais le président nigérien Issoufou Mahamadou s’y était fermement opposé, se basant sur un protocole signé entre le Niger et le Sénégal en 2011 à l’occasion de l’élection de Cheikh Hadjibou Soumaré. A l’époque, c’était Abdoulaye Wade qui était président du Sénégal.
La présidence de la Commission de l’UEMOA étant tournante, c’était le tour du Niger de l’occuper en 2011. Mais, le candidat du Niger avait quelques soucis. Ce candidat, Anou, était ministre des Finances sous la transition de Djibo Salou. Il s’était impliqué dans une affaire de détournement de fonds en complicité avec le célèbre opérateur économique Zakou Djibo dit Sakaï et le directeur de cabinet adjoint de Djibo Salou, le défunt Hassane Alkaly. En plus, il y avait entre lui et les partenaires techniques et financiers du Niger, qui sont les mêmes pour toute l’UEMOA, une sévère crise de confiance due à une très mauvaise gestion des finances publiques et beaucoup de manquement dans la conduite du programme économique et financier du Niger. En quelques mois, l’équipe de Anou avait presque réussi à annihiler l’effort fourni par le Niger pendant plus de dix (10) ans. Le président Issoufou n’avait d’autre choix que de retirer la candidature du Niger et de s’entendre avec le Sénégal qui avait un candidat tout prêt. C’est le papier qui avait formalisé cette entente que Issoufou avait brandi à Macky Sall qui semblait ne pas être au courant.


Après s’être compris pour proroger le mandat du président, et de tous les membres de la commission, pour si (06) mois avant qu’un Nigérien ne prenne le relai, le Sénégal et le Niger se sont entendus, a ajouté Macky Sall à la presse, pour occuper alternativement le poste du vice-gouverneur de la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

De même, il faut noter que «le Sénégal et le Niger alterneront entre la commission et le vice-gouverneur de la Bceao».


Il faut davantage d’efforts et de « forte » diplomatie pour le Niger pour « récupérer » la Présidence de la Commission de l’UEMOA. A Cotonou, où vient de s’achever le Sommet des Chefs d’Etat de l’Organisation monétaire, il n’y a pas eu de consensus sur la « rotation » de ce poste, revendiqué légitimement par Mahamadou Issoufou. Le Sommet a décidé de proroger de quelques mois le mandat du Président sortant, un Sénégalais, « imposé » par Abdoulaye Wade, il y a 5 ans, alors même que Niamey revendiquait le poste. A l’époque l’ex-ministre des Finances, sous la Transition de Djibo Salou, pressenti pour la présidence de la Commission de l’UEMOA, a essuyé les « tirs » de la presse locale et sous-régionale, un « prétexte » sur lequel aurait apparemment « surfé » le Gorgui pour « imposer » son candidat. Naturellement, le Président Issoufou a revendiqué le retour à un Nigérien de ce poste, synonyme de simple respect du principe tournant à la tête de la Commission de l’UEMOA.

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