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Présidentielles 2016 : Une alliance de l’opposition en réponse au « un coup K.O » du pouvoir
Publié le jeudi 28 janvier 2016   |  Actu Niger


El
© Autre presse par DR
El hadj Seyni Oumarou,Le Chef de file de l’opposition nigérienne.


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Quatre candidats aux élections présidentielles, dont le premier tour est prévu pour le 21 février prochain, ont scellé, ce mercredi 27 janvier à Niamey, une alliance qui prévoit d'appeler à voter en faveur de celui qui serait le mieux placé en cas de second tour.




Il s’agit de Seyni Oumarou du MNSD Nassara, Mahamane Ousmane candidat du MNRD Hankouri, Amadou Boubacar Cissé de l’UDR Tabatt et Hama Amadou du MODEN Lumana.

C’est Amadou Noma, président par intérim du Lumana qui a signé à la place de Hama Amadou, lequel est toujours détenu à la prison civile de Filingué dans le cadre de l’affaire de « trafic de bébés ».

17 autres partis politiques membres de l’opposition se sont également ralliés à cette alliance dénommée « Coalition pour l'alternance en 2016 » (COPA 2016) dont l’objectif principal est de barrer la route à l’actuel Président de la République Mahamadou Issoufou, en lice pour un second mandat au titre du PNDS Tarraya.

Pour rappel, 15 candidats sont en course pour le fauteuil présidentiel, ce qui laisse encore le jeu largement ouvert en cas de second tour avec les possibilités de ralliements des 10 autres candidats qui peuvent se ranger dans un camp comme dans l’autre.

Toutefois, cette alliance a de forte chance de compliquer la tâche au président sortant en cas de second tour.

Nonobstant le poids électoral des autres candidats, particulièrement les nouveaux prétendants, le bloc que forment l’ex Chef de l’Etat M. Ousmane (93-96), l’ancien premier ministre S. Oumarou (2007-2009) et l’ancien président du Parlement H. Amadou (2000-2007), a de solides arguments à faire prévaloir dans un tel scénario qui parait le plus probable. Seyni, Hama et Ousmane sont en effet de véritable poids lourds de la scène politique du pays et disposent incontestablement d’une réelle assise électorale.

En 2011 et à l’occasion des derniers scrutins présidentiels, Seyni Oumarou est arrivé au second tour face à Mahamadou Issoufou alors que Hama Amadou et Mahamane Ousmane avaient occupé la 3e et la 4e place.

Mahamadou Issoufou avait été finalement élu grâce au soutien de Hama Amadou avant que leur alliance ne vole en éclats en 2013.

Il est vrai que ces dernières années, leurs formations politiques respectives ont connus des séries de dissidence avec le départ de plusieurs militants de premier plan qui sont partis renforcer la majorité au pouvoir parfois par le biais d’un nouveau parti.

L’ancien président de la République Mahamane Ousmane a même perdu le parti qu’il dirige et qui l’a porté au pouvoir, au profit de Abdou Labo, son ancien bras droit et candidat de la CDS Rahama, lequel s’est allié à Issoufou.

A quelques heures du début de la campagne électorale qui s’ouvre le 30 janvier prochain, tous les scénarii restent possibles. Les partisans du président-candidat continuent d’afficher leurs ambitions en n’occultant pas l’éventualité d’un passage au premier tour.

Le scénario est fort peu probable au vu des forces en jeu sur l’échiquier politique national. La création de la COPA 2016 s’interprète d’ailleurs comme une riposte, en bonne et due forme, au « 1 coup K.O » d’Issoufou Mahamadou.

Il va falloir donc attendre les résultats du premier tour et ceux des législatives ainsi que la position des autres candidats pour avoir plus de visibilité sur l’état des forces en présence.

Surtout que d’ici –là, beaucoup de choses peuvent changer au gré des tractations politiques qui peuvent parfois révéler bien des surprises même au dernier moment.

Ce n’est pas la première fois, d’ailleurs, que des candidats lient des pré-alliances qui ne survivent pourtant pas à l’échéance ultime conduisant au fauteuil présidentiel c'est-à-dire au second tour, lequel est en principe prévu, pour ces présidentielles, au mois de mars prochain.

A.Y. Barma

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