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Editorial / Infrastructures : le pari gagné du Président Issoufou
Publié le vendredi 29 janvier 2016   |  tamtaminfo


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© Autre presse par DR
Le Président Issoufou Mahamadou a visité le chantier de construction du 2ème échangeur de Niamey


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Ce matin, plaise à Dieu, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, va personnellement accueillir les premiers passagers du train Dosso-Niamey, parmi lesquels le Premier ministre Brigi Rafini. Cette cérémonie est historique à plus d’un titre. Elle marque la concrétisation d’un rêve plus que centenaire. Le train sifflera enfin au Niger. Chose promise, chose due ! Le Chef de l’Etat le fait aujourd’hui avec l’arrivée du train jusqu’à Niamey, tout comme, mercredi dernier à Zinder, avec l’inauguration de la station de pompage de Ganaram qui marque la fin du calvaire de la pénurie d’eau potable longtemps enduré par les Damagarawas.
Il l’avait également fait quelques jours d’intervalle à Niamey, avec l’inauguration de l’échangeur de la Place des Martyrs, un véritable joyau qui a littéralement changé le visage de la capitale pour en faire une ville de tous les attraits.
Pour mieux comprendre et mesurer la portée de tous ces actes, il convient de mieux cerner la personnalité du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou. En effet, homme de parole et de pleine conviction, le Président Issoufou est resté toujours fidèle à ses engagements. Aujourd’hui, il a démontré à l’opinion nationale et internationale qu’il ne parle pas pour parler ; qu’il ne promet pas pour promettre. Il parle pour réaliser, il promet pour tenir sa promesse. La preuve est là, palpable. Une à une, toutes ses promesses électorales ont pris forme.
Les promesses électoralistes pour appâter uniquement les masses populaires et les jeter aux oubliettes, une fois élu, ne font pas partie de l’agenda du Président Issoufou. Sous sa direction, notre pays a sonné le glas à cette doctrine ”d’aide-moi à me lever, mais continue à te coucher par terre”. Aujourd’hui, le Niger bouge, innove, invente au grand bonheur du peuple nigérien.
Le train! Notre train, ce train dont le Nigérien a tant rêvé, est là bien devant nous dans la gare de Niamey. Très bientôt, chaque compatriote qui voudra goûter aux joies du rail sera le bienvenu. Ce moyen de communication et de transport aisé permettra à notre pays, un pays sans littoral mais disposant de richesses minières immenses, de booster son économie.
Le Président Issoufou, en grand visionnaire, savait pertinemment que le Niger avait grandement besoin de son train. C’est pourquoi il a répondu à cette attente en concrétisant l’avènement du train au Niger. Et c’est dans cette vision qu’entre l’engagement du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, de mettre fin, une bonne fois pour toutes, aux problèmes d’eau à Zinder.
Pour le cas précis de l’inauguration des installations de la station de pompage de Ganaram, il faut remonter aux racines de l’histoire du problème de l’eau à Zinder pour mieux mesurer l’importance du pari gagné par le Président de la République. En effet, la lettre n° 72C du 10 juillet 1922 souligne que depuis l’installation du chef-lieu du territoire, le problème d’eau s’était posé à Zinder. Ainsi, pour un besoin de 30 m3 des Européens du camp de tirailleurs, l’eau est desservie à l’aide de convois d’ânes porteurs d’outres sur une distance de 4 à 5 kilomètres des environs de Zinder.
Cette eau provient de la nappe phréatique par le système des puisards de 12 à 15 m de profondeur, qui s’épuisent et qu’il faut approfondir, puis abandonner lorsque le socle est atteint. Cette eau est salée, boueuse et ne saurait être consommée sans un filtrage très sérieux.
L’eau est un produit cher. Ainsi les indigènes la payent entre 3,4 à 5 sous le canari, suivant la contenance. L’administration la paye à 5,10 F le mètre cube. Bref, Zinder avait de l’eau de qualité inférieure et en quantité insuffisante.
Vus ces problèmes, l’administration de l’époque n’était pas restée les bras croisés. On a parlé d’amener de l’eau à Zinder par une canalisation de 25 km de la source de Mirriah, mais on s’est aperçu que la différence de niveau rend le travail très onéreux. Il a été question aussi d’un Decauville pour suppléer les convois d’animaux. On a fait venir, à grand frais, des norias et des canalisations qui restent inutilisés.
Une citerne en ciment de 150 m3 a été construite. Dès lors, le manque d’eau de la ville de Zinder constitue l’un des arguments de M. J. Brévier, alors commissaire du Gouvernement général au territoire du Niger, pour le déplacement du chef-lieu du territoire du Niger à Niamey.
Il faut aussi souligner, qu’avant le Président Issoufou Mahamadou, tous ses prédécesseurs ayant dirigé les destinées du Niger ont tenté, chacun selon son degré d’engagement, de trouver une solution au sempiternel problème d’approvisionnement en eau potable de cette grande ville de la capitale du Damagaram, érigée sur un socle infranchissable où la nappe souterraine se situe à des profondeurs inouïes.
Ainsi, les Présidents Diori Hamani, Seyni Kountché, Ali Chaïbou, Mahamane Ousmane, Ibrahim Maïnassara Baré et Mahamadou Tandja, tous ces Chefs d’Etat y sont allés de leurs initiatives sans jamais apporter une solution décisive à l’épineux problème de l’insuffisance de l’accès des populations de Zinder à l’eau potable en quantité suffisante. Rien n’y fit!
Le salut est finalement venu avec le Président Issoufou Mahamadou qui, avec une volonté hors pair, a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Inscrivant la résorption du problème de manque criard de l’eau, cette source essentielle de vie, comme une des grandes priorités.
Et c’est également dans cette même vision qu’entre l’engagement du Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, de relooker le visage du Niger, de faire de la ville de Niamey en particulier, la vitrine du Niger, une capitale digne de ce nom. C’est ainsi que débutèrent tous ces travaux titanesques, dont entre autres Dosso Sogha, Maradi, Kolliya et bientôt Agadez Sokni.
Pour le Président Issoufou, la ”Renaissance du Niger nécessite aussi une économie compétitive. En plus du développement agricole, notre ambition est de nous attaquer à la réduction des coûts de deux facteurs de production importants pour un pays enclavé: le transport et l’énergie. Pour y parvenir, nous envisageons, dans le cas du 1er facteur, non seulement de poursuivre la consolidation des routes existantes et la réalisation de nouvelles routes bitumées et en terre, mais aussi de promouvoir le rail”.
Aujourd’hui, les choses bougent. Positivement. Niamey devient de plus en plus coquette et le Niger, dans son ensemble, renaît. Après les échangeurs, plusieurs chantiers de grande envergure ont vu le jour pour booster le développement socioéconomique de notre pays.
En définitive, aujourd’hui, tout le monde s’accorde à reconnaitre que les infrastructures constituent un véritable pari gagné du Président Issoufou. Ceci explique le slogan très en vogue «Kaï mun gani, mun godé, sai ka kara !», déclamé par les populations à toutes les sorties du Chef de l’Etat.

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