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« Ces hommes de Boko Haram ne sont pas des musulmans »
Publié le samedi 30 janvier 2016   |  LeMonde.fr


Niger:
© Autre presse par DR
Niger: 13 civils tués mardi par Boko Haram dans un village du sud-est


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« Assiatou », 15 ans, a vécu durant quarante-cinq jours capturée par Boko Haram. Au cours de ces six longues semaines, la jeune nigériane a subi le parcours désormais rodé – mariage forcé, viol, endoctrinement religieux – que font subir les hommes de la secte islamiste aux femmes qu’ils raflent lors de leurs expéditions sur les villes de cette partie septentrionale du Nigeria dont ils ont fait leur fief. La ville d’Assiatou s’appelle Damasak (Etat de Borno). L’adolescente qui témoigne sous couvert d’anonymat n’est pas la première à raconter son calvaire. Mais le dialogue qu’elle a pu nouer avec la journaliste Mina Kaci, présente plusieurs semaines avec elle à Niamey où elle a trouvé refuge, permet d’entrer dans le récit intime d’une victime de Boko Haram. Il en est sorti un livre Enlevée par Boko Haram. Le Monde Afrique a pu rencontrer Assiatou de passage à Paris. Vêtue de noir, la silhouette frêle, son visage est éclairé par un sourire. Coquette aussi, elle se met du rouge à lèvres avant le début de l’entretien.

Dans quelles conditions s’est produit votre enlèvement ?
C’était en novembre 2014. Nous avons entendu des tirs. Boho Haram était entré dans la ville. Ma mère est vite venue me chercher car elle savait qu’ils s’en prennent surtout aux jeunes filles scolarisées. Mais nous n’avons pas réussi à quitter la ville. Ils nous ont rattrapés et m’ont emmenée avec une quarantaine d’autres jeunes filles dans une maison confisquée à ses propriétaires.

Comment avez-vous pu vous échapper ?
Dès le premier jour, mon idée était de fuir mais il y avait toujours des gardes. J’ai attendu qu’ils repartent au combat. Je m’étais fait trois amies. Nous nous sommes échappées ensemble. Nous avons traversé la brousse puis le lac Tchad avant d’arriver au Niger où nous avons retrouvé nos familles.
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