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Sommet de l’UA : le président rwandais Paul Kagame salue la coopération avec la Chine (INTERVIEW)
Publié le dimanche 31 janvier 2016   |  Xinhua


Paul
© Autre presse par DR
Paul Kagame,President du Rwanda


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La coopération chinoise est exemplaire et le potentiel pour le développement de cette relation ainsi qu’avec d’autres partenaires extérieurs est immense, a apprécié le président rwandais Paul Kagame dans une interview exclusive à Xinhua en marge des travaux du 26e sommet de l’Union africaine (UA) qui se tient samedi et dimanche à Addis-Abeba, en Ethiopie.

"La coopération avec la Chine connaît un développement appréciable et je pense que nous avons beaucoup à faire, que ce soit avec la Chine ou avec les autres pays avec lesquels nous sommes en partenariat", a-t-il déclaré.

Au pouvoir depuis 2000, Paul Kagame, 59 ans, est arrivé vendredi dans la capitale éthiopienne et siège de l’UA où il prend part avec une trentaine d’autres dirigeants africains au 26e sommet ordinaire de cette organisation continentale qui se déroule sous le thème de la promotion des droits de l’homme, avec un accent particulier sur les droits des femmes.

Un des chefs d’Etat et de gouvernement membres du comité d’orientation du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) qui a tenu sa 24e session ordinaire vendredi, dans les locaux de la Commission de l’UA, don du gouvernement chinois, il a milité en faveur de l’essor économique de l’Afrique.

"L’essor économique de notre continent est très important. Les politiques de nos pays doivent permettre de promouvoir l’économie. C’est nécessaire pour faire avancer les choses, afin que nous puissions prendre notre part dans la marche du monde", a souligné dans l’entretien avec Xinhua ce dirigeant connu pour être avare en déclarations à la presse.

Un des programmes phares de l’Union africaine, le NEPAD, adopté en 2001 à Lusaka (Zambie), vise parmi ses priorités à promouvoir le développement des infrastructures en vue de stimuler la transformation économique de l’Afrique.

"L’Afrique possède un immense potentiel pour assurer sa transformation économique. Elle dispose d’énormes ressources naturelles dont elle peut tirer profit pour développer ses infrastructures", a-t-il mentionné.

Le Rwanda accueillera à Kigali le prochain sommet de l’UA prévu en juillet. Plus de vingt ans après le génocide de 1994 qui a causé près d’un million de morts selon les estimations, ce pays membre de plusieurs organisations sous-régionales africaines, notamment entre l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, figure parmi ceux qui tirent la croissance économique africaine.

Avec un taux de 7,5% en 2015 et 2016, d’après les estimations, la croissance du produit intérieur brut (PIB) du Rwanda, établie à environ 8% en moyenne par an entre 2001 et 2014, tire notamment sa force de l’accroissement des investissements publics et privés, de l’agriculture et des services.

"Nous essayons de faire le mieux pour consolider notre économie et faire en sorte qu’elle permette l’amélioration des conditions de vie de nos populations", a-t-il expliqué.

Sur la base de sa "Vision 2020" qui vise l’admission au statut de pays à revenu intermédiaire à l’horizon 2020, le gouvernement met en œuvre depuis 2013 jusqu’en 2018 une Stratégie pour le développement économique et la réduction de la pauvreté, avec au menu une expansion des zones économiques ciblées et une transformation du réseau logistique national.

De manière générale, l’objectif est de transformer une économie à faible revenu fondée sur l’activité agricole en une économie de services basée sur le savoir.

Cela signifie de favoriser une croissance durable, inclusive et créatrice d’emplois, au profit des 10,5 millions de Rwandais vivant à 83% dans les zones rurales, selon les estimations officielles.

Pour atteindre ces objectifs, les autorités accordent la priorité aux investissements dans les infrastructures, notamment dans les transports et l’énergie.

Salué comme un modèle d’intégration économique en Afrique par les institutions financières internationales, le Rwanda demeure cependant dépendant de 30 à 40% de l’aide extérieure. Le déficit de sa balance courante persiste, de sorte que les recettes des exportations représentent 25% des importations en 2015 et 2016.

Avec la Chine, le pays développe une relation de coopération et de partenariat qui se renforce au fil des années. D’après les chiffres officiels, les investissements chinois ont totalisé plus de 170 millions de dollars au cours des cinq dernières années.

En août 2015, Kigali a abrité un forum commercial Chine-Afrique de l’Est, preuve de l’intérêt que les autorités accordent à cette relation et de leur volonté de la porter à un niveau plus élevé.

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