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Inauguration D`une Usine De Production D`engrais Dédiée Entièrement À L`Afrique
Publié le mardi 2 fevrier 2016   |  Le Griot




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Le roi du Maroc Mohammed VI a procédé, ce lundi au complexe industriel de Jorf Lasfar à El Jadida, à l’inauguration d’une usine (Africa Fertilizer Complex), dédiée à la production d’engrais destinée entièrement à l’Afrique.
Le projet initié par l’Office chérifien des phosphates (OCP), vise à favoriser la croissance des marchés africains en les approvisionnant en engrais, de manière continue et régulière.
S’inscrivant dans le cadre du renforcement de la coopération Sud-Sud, l’usine produira des engrais adaptés aux cultures et aux sols africains. L’objectif étant le développement prospère des agriculteurs en Afrique et l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le continent.
La nouvelle usine, dont le coût est estimé à 5,3 milliards de dirhams soit 530 millions de dollars, est composée d’une unité d’acide sulfurique, d’une unité d’acide phosphorique, d’une unité d’engrais, d’une centrale thermoélectrique d’une puissance, et de différentes infrastructures de stockage pouvant accueillir 200.000 tonnes d’engrais, soit plus de deux mois d’autonomie.
Africa fertilizer Complex, qui a généré 1,35 million jours/hommes de travail dont 86% de nationaux, pendant la phase de construction, permettra la création de 380 emplois durant la phase d’exploitation.
Ce projet a été réalisé en capitalisant sur l’expérience acquise par le Groupe marocain OCP dans les domaines de la technologie et de la préservation de l’environnement.
Plusieurs innovations ont été intégrées, notamment la technique de récupération du fluor au niveau de l’unité phosphorique qui permet de réduire à zéro, les rejets liquides lors de la concentration d’acide phosphorique.
Ce grand projet privilégie également l’innovation technologique et environnementale au niveau de la production sulfurique par un gain d’énergie électrique de 10 MW et une réduction de la consommation d’eau de mer.
De même, les rejets de dioxyde de soufre (SO2) ont été réduits de trois fois par rapport aux normes internationales.
Au niveau des engrais, des systèmes de lavage des gaz sont mis en place permettant la réutilisation de l’eau chaude du dernier lavage et une économie d’eau d’environ 50.000 m3/an. Les eaux usées seront par ailleurs traitées pour une éventuelle revalorisation.

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