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Le Sahel N° du 29/2/2016

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Déclaration d’Addis Abéba sur la vaccination : Les pays invités à résorber le déficit de vaccination d’ici 2020
Publié le mardi 1 mars 2016   |  Le Sahel


Afrique
© Autre presse par DR
Afrique : adoption d`un plan stratégique régional pour la vaccination 2014-2020


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Organisée conjointement par les bureaux régionaux de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l'Afrique (AFRO) et pour la Méditerranée orientale (EMRO) et la Commission de l'Union africaine (CUA), la première Conférence ministérielle sur la vaccination en Afrique, a clos ses travaux, jeudi dernier à Addis Abéba en Ethiopie. Cette conférence a réuni des responsables politiques, des experts techniques et des défenseurs de la vaccination d'Afrique et du monde entier.


Cette rencontre a permis aux participants «de célébrer les succès obtenus dans l'élargissement de la couverture vaccinale ; d'étudier les stratégies susceptibles de régler les problèmes rencontrés dans le domaine de la vaccination ; de renforcer l'appropriation nationale en vue du financement durable de la vaccination ; et de plaider pour que toutes les parties prenantes tiennent leur engagement à soutenir la demande de vaccination» indique un communiqué de presse de la conférence.


Au cours de la rencontre, l'importance sociale et économique de la vaccination en Afrique a été clairement dégagée. Mieux, il a été démontré que les avantages économiques de la vaccination surpassent largement les coûts encourus pour produire les vaccins. «Au demeurant, des recherches récentes établissent que les avantages liés à la prévention de la maladie et de la perte de productivité sont 16 fois plus élevés que l'investissement consenti dans la production des vaccins », relève le document. Pour Dr Ngozi Okonjo-Iweala, présidente du Conseil de GAVI et ancienne ministre des Finances du Nigeria, « les vaccins représentent l'une des solutions les plus rentables aux problèmes de santé dans le monde. L'investissement dans les programmes de vaccination permettra aux pays africains d'engranger un avantage économique consi-dérable». «Si nous pouvons assurer l'accès aux vaccins d'importance vitale à tous les enfants africains, quel que soit leur lieu de naissance, nous aurons saisi une occasion en or de préparer un avenir plus prospère pour les communautés partout sur notre continent, a-t-elle ajouté ». Le Directeur régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale, Dr Ala Alwan a abondé dans le même sens en affirmant qu' « avec un savant dosage de volonté politique, de ressources financières et de savoir-faire technique, l'Afrique sera en position de réaliser un grand bond qualitatif en matière de couverture vaccinale ».


Après deux jours d'intenses travaux, les participants convaincus de «la nécessité de veiller à ce que tous les enfants du continent africain puissent avoir accès aux vaccins d'importance vitale» ont signé une déclaration qui préconise l'utilisation des vaccins afin de protéger les personnes de tous âges contre les maladies évitables par la vaccination», ajoute le communiqué de presse.
Ils reconnaissent «qu'en dépit des progrès accomplis, l'accès universel à la vaccination d'ici 2020, tel que préconisé par le PAMV, demeure largement loin du compte en Afrique, comme l'indique le rapport sur le PAMV de 2014; mais qu'avec de la détermination nous pouvons encore atteindre la cible de couverture d'au moins 90 % fixée par le PAMV dans nos pays, et d'au moins 80 % dans chaque district, pour tous les vaccins disponibles à l'échelle nationale ».
Les participants admettent ensuite que «pour assurer la pérennité des progrès réalisés en matière d'introduction de vaccins et de couverture vaccinale - et exploiter au maximum les chances de sauver la vie d'enfants et d'adultes - les crédits budgétaires nationaux actuellement alloués aux programmes de vaccination dans le contexte du financement des systèmes de santé nationaux devront être encore augmentés.


C'est pourquoi, la déclaration invite notamment les pays à résorber le déficit de la vaccination d'ici 2020. Plus précisément, elle engage les pays à accroître les investissements financiers nationaux dans les vaccins convenus au titre de la vaccination systématique, mais aussi à introduire les nouveaux vaccins. Selon en effet le communiqué de presse.


Cette Déclaration d'Addis-Abeba sur la vaccination sera présentée en juin 2016, aux chefs d'État africains réunis dans le cadre du 26e Sommet de l'Union africaine par le Premier ministre de l'Éthiopie, Hailemariam Desalegn. «Le soutien des chefs d'État amplifiera la dynamique dans les pays et permettra d'accélérer les efforts de mobilisation de ressources au profit des programmes nationaux de vaccination», conclut le communiqué de presse.

Idé Fatouma(onep)

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