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L’option de l’équidistance aurait construit Kishin Kassa…..
Publié le mardi 1 mars 2016   |  Tamtam-info




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Le MPN Kishin Kassa, a-t-on souligné, en dépit des nombreuses rumeurs sur son adhésion à la « Renaissance2 » prolonge ses conciliabules pour se positionner par rapport à l’un ou l’autre des candidats. Entre Issoufou Mahamadou et Hama Amadou.
Qu’aurait été la « juste » et « propice » option pour ce parti, porté sur les fonds baptismaux par des jeunes, peu connus de la scène politique, et visiblement soucieux d’un activisme politique de rupture et de « patriotisme » ? Rupture sûrement par rapport au personnel politique actuel et à ses méthodes de gestion, jugés (à tort ou à raison) comme peu favorables à la bonne gouvernance et à l’idéal de construction nationale et de justice sociale.
Peut-être, ces jeunes auraient « adopté » Ibrahim Yacouba, déchu du PNDS, pour (re) incarner un leadership, se refaire une nouvelle virginité politique, après l’épisode rose qui a tourné…acerbe. Sauf qu’avec lui, le MPN s’est vu « envahir » par des dizaines d’autres politiciens, dont des « has been », en quête évidemment d’une jouvence politique, ou collecteurs d’électorat nouveau. Peut-être même que le score « exceptionnel » du parti aurait été dopé par ces politiciens anciens-nouveaux. Le résultat, on le connait : le MPN se classe 5e (plus de 200.000 voix) à la Présidentielle, s’attribuant aussi la 6e place (5 députés) aux Législatives.
Avec ou sans alliances, le MPN peut (s’il le veut) poursuivre son « bonhomme » de chemin, se mettant à l’écart des altérations politico-politiciennes. Rester à équidistance du pouvoir et de l’opposition aurait favorisé le MPN et le mettre à l’abri de tout effritement et même d’un éventuel…concassage ! Parce que, les partis dit non affiliés au Niger ne sont guère représentés ni au parlement ni dans les conseils locaux, faute de poids et d’envergure. N’est-ce pas une autre « opportunité » pour le MPN de prendre le leadership des non-affiliés et (de) bâtir son avenir pour les 5-10 prochaines années ?
Pourquoi se dit-on qu’il faut forcement s’aligner du côté du gagnant pour s’octroyer des strapontins, quelques « prébendes » et préparer la suite ?Pourquoi espérer construire l’avenir d’un si jeune parti, sur des conjectures improbables d’une imminente implosion du PNDS, dont les « reliefs » pourraient se récupérer et se « recycler » au sein de Kishin Kassa, faisant alors du neuf avec du vieux ? L’avenir de ce parti, qui dit faire du « patriotisme » avec même un slogan (quelque fois) galvaudé du « sankarisme » est-il si étroit, qu’il s’adosserait à une hasardeuse déconfiture du PNDS pour prendre la rampe de son « émergence » ? Assurément non !
Du reste, en dehors d’Ibrahim Yacouba, ils sont légion les « frustrés » et « démissionnaires » du PNDS qui saturent les rangs de Kishin Kassa.
Certes, j’entends de ces voix et « théoriciens » détonnant que la place de ce parti est avec le Pnds Tarayya, une « spécieuse » divination qui semble donner le verdict des urnes avant le 20 mars !Et pourtant avec Hama ou Issoufou, le MPN n’aurait pas fait mieux que le MDR, ce jeune parti qui a renié sitôt son « progressisme » fardé de « fausses » rhétoriques de rupture.
Légitimement, peut-on faire de la « rupture » et de la « gouvernance autrement » en considérant l’Etat comme la principale source d’enrichissement de ses militants et de financement de son parti, y compris en mettant en sourdine ses alléguées convictions ? Que non ! Du reste, l’électorat nigérien devient de moins en moins « docile » et crédule, Zakai Zarmaganda, porte-étendard de moult slogans politiques, l’a déjà appris à ses dépens.
La « rupture », ce n’est assurément pas aller grossir les rangs dans une « Fada » qui compte déjà une cinquantaine de membres, dont certains vouent au « Sarkin » une obédience « pieuse ».
L’unité et la solidité » du MPN résident sûrement dans une option d’équidistance. En dépit du cas, « Atia », qui n’est qu’une « affaire judiciaire », si l’on en croit le Parquet. S’allier juste pour gagner des « tabourets », s’allouer quelques marchés « juteux » ou obtenir la relaxe d’un militant aux mains de la justice, serait (donc) synonyme d’ « associationnisme » excitant le Chef de l’Etat de parjurer, donc de violer son serment coranique ! Or, comme disent les Djerma, « Kassa Isa Dey Ma Morou Isa » !

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