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Ouverture 1ère session ordinaire 2016 / «Devoir accompli car, la législature qui s’achève aura tenu toute ses promesses : 318 lois adoptées et surtout un contrôle très suivi de l’action gouvernementale», déclare SE. M Amadou Salifou.
Publié le mercredi 2 mars 2016   |  Onep


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L’Assemblée nationale a ouvert, hier matin, sa première session ordinaire au titre de l’année 2016 dite session des lois qui doit durer 90 jours. La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, SE M. Brigi Rafini, des Présidents d’Institutions de la République, des membres du Gouvernement et du Corps diplomatique. Elle a été marquée par le discours d’ouverture prononcé par le Président de l’Assemblée nationale, SE M. Amadou Salifou (dont nous publions ci-dessous l’intégralité).


«Excellence Monsieur le Premier ministre, chef du Gouvernement,

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations internationales,

Honorables collègues Députés,

Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey,

Monsieur le Maire, Président du Conseil de Ville de Niamey,

Honorables Chefs traditionnels et Chef religieux, Mesdames et Messieurs, Chers invités,

Par la grâce de Dieu, le tout puissant, le miséricordieux, nous nous retrouvons, aujourd’hui, pour entamer cette première session ordinaire au titre de l’année 2016, session appelée à être poursuivie par les élus de la deuxième législature de la VIIème République. En effet, comme vous le savez, chers collègues, distingués invités, l’actuelle législature prend fin le 15 mars prochain, et donc, après la validation des résultats des élections du 21 février, la Chambre qui sera installée devra mener la présente session à son terme. Tel est l’avis de la Cour constitutionnelle que j’ai consultée à ce sujet. A cet égard, chers collègues, je voudrais, avec vous, me réjouir que ces élections se soient déroulées dans le calme et la sérénité. Et, comme cela a été dit par le Président de la République, je le répète, «le seul vainqueur est le Peuple nigérien tout entier ». J’en profite pour présenter mes plus chaleureuses félicitations à tous les futurs députés. Je leur souhaite, par anticipation, la bienvenue dans ce temple de la démocratie où les seules joutes sont oratoires, où les duels restent verbaux...


Chers collègues, distingués invités, pour en revenir à cette session, Je voudrais vous rappeler que son ordre du jour se focalise en priorité sur tous les projets de ratification des textes récemment adoptés par ordonnance et surtout sur les projets de loi de Règlement en instance d’examen depuis la dernière session. Comme vous le savez, au risque de voir tous ces textes frappés de caducité, nous nous devons de les adopter avant de nous séparer, dans quinze jours. C’est dire alors qu’un intense travail nous attend. Attelons-nous-y afin que chacun d’entre nous s’en retourne à sa vie antérieure ou se prépare à siéger à nouveau le cœur léger, avec le sentiment du devoir accompli. Devoir accompli car, la législature qui s’achève aura tenu toute ses promesses : 318 lois adoptées et surtout un contrôle très suivi de l’action gouvernementale.


A cet égard, je rappellerai les statistiques suivantes : 02 motions de censures ; 16 interpellations ; 15 questions d’actualité ; 02 commissions d’enquête ; 06 questions orales; 21 questions écrites. Cependant, nul doute que ce résultat flatteur pour notre démocratie eût été encore plus élogieux si de nombreuses contraintes n’avaient quelque peu entravé le fonctionnement de notre institution : exacerbation des antagonismes entre les différents bords politiques, insuffisance criarde de nos textes fondamentaux, faiblesse de l’autonomie financière etc. C’est dire alors que la prochaine législature devra, dès son installation, examiner avec une attention soutenue le rapport bilan dont j’ai demandé la finalisation à notre Administration. Mais, comme vous le savez, ils sont nombreux, parmi nous, ceux qui ne prendront pas part à ladite législature. Ce n’est nullement un drame mais, plutôt l’implacable loi de la démocratie !


A ceux-là, je voudrais rappeler que les occasions de servir le pays et la nation ne manquent pas. Je les exhorte, en bons croyants, à remettre leur avenir dans les mains du tout puissant ! WA LAHOU MA’A SABRINA ! Chers amis, tout ce qu’il plaira à la providence de vous confier, faites-le avec conscience et grand soin, qu’il s’agisse d’une entreprise privée ou d’une fonction publique, ce faisant vous restez au service de la communauté nationale. Pour illustrer ce propos, laissez-moi vous citer ces mots d’un poète indien1 du siècle passé: "Je dormais et je rêvais que la vie n’était que joie. Je m’éveillais et je vis que la vie n’est que service. Je servis et je compris que le service est joie." (Fin de citation). Haut les cœurs ! Trouvons tous, ici et ailleurs, les occasions de vivre pleinement la joie de servir l’État et notre pays ! Pour ma part, je rends grâce à Dieu d’avoir couronné ma longue carrière associative et politique par ce prestigieux perchoir! Merci à vous, chers collègues, de m’avoir fait confiance pendant ces seize mois exaltants au cours desquels, ensemble, nous avons fait avancer la cause de la démocratie.


Mais, pour l’heure, au nom de l’ensemble des députés je voudrais rendre un vibrant hommage à tous les membres du Gouvernement dont le comportement des plus républicains a permis à nos sessions de parvenir à l’efficacité souhaitée. De même, qu’il me soit permis de remercier le corps diplomatique pour son courtois compagnonnage tout au long de cette législature. A tous nos autres habituels invités je présente les amitiés et les remerciements appuyés de la Représentation nationale. Enfin, au personnel administratif et technique de l’Assemblée nationale, je renouvelle mes plus vifs remerciements pour son dévouement de tous les instants en lui souhaitant des conditions de travail qui iront toujours en s’améliorant! Chers collègues, Distingués invités, en souhaitant, de tout cœur que la prochaine législature soit des plus fécondes et qu’elle fasse avancer Significativement le chantier législatif que nous avions entamé en 2011, je déclare ouverte la première session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2016.

Je vous remercie ».

Onep



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