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Niger/trafic de bébés: la justice dira le 23 mars s`il y aura procès
Publié le vendredi 4 mars 2016   |  AFP


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© Le Sahel par DR (Photo d`archive)
Me Mossi Boubacar


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Niamey - La Cour de cassation de Niamey va se prononcer le 23 mars sur la tenue on non du procès de la sensible affaire de trafic de bébés pour laquelle l'opposant Hama Amadou, candidat au second tour de la présidentielle, est écroué depuis plus de trois mois, a indiqué vendredi l'un
de ses avocats.
"Un pourvoi en cassation (de la défense) a été apprécié (examiné) le mercredi 2 mars et mis en délibéré le 23 mars", a déclaré Me Mossi Boubacar à la télévision privée "Bonféreye". Le second tour de la présidentielle doit avoir lieu le 20 mars.
En juillet 2015, les avocats de Hama Amadou avaient introduit un pourvoi en cassation d'une décision de la Cour d'appel qui renvoyait l'affaire en jugement devant un tribunal correctionnel.
Sept mois plus tôt, en janvier, un juge du tribunal correctionnel s'était déclaré "incompétent" pour juger une vingtaine de personnes, dont Hama Amadou, accusées d'avoir participé à un trafic régional de bébés.
Le juge correctionnel avait estimé que la question de la "filiation" de la trentaine d'enfants concernés par ce présumé trafic, doit être au préalable tranchée par un juge civil, avant tout jugement au pénal.
Une vingtaine de personnes, dont M. Amadou et une de ses épouses, sont poursuivies pour "supposition d'enfants", un délit consistant à attribuer la maternité d'un enfant à une femme qui ne l'a pas mis au monde.
Toutes ont été emprisonnées et accusées d'avoir participé à un trafic de bébés qui auraient été conçus au Nigeria puis amenés au Niger via le Bénin. Elles ont ensuite été remises en liberté conditionnelle.
M. Amadou qui avait précipitamment quitté le pays pour la France a été écroué dans une prison au nord de Niamey, dès son retour d'exil le 14 novembre 2015.
Après plusieurs rejets, l'opposition a annoncé qu'une nouvelle demande pour sa libération conditionnelle a été déposée en début de semaine, afin qu'il puisse battre campagne "régulièrement" pour la présidentielle face au président sortant Mahamadou Issoufou.
Hama Amadou a toujours dénoncé un "dossier politique", ce que réfute le gouvernement, parlant d'un "dossier de droit commun".
bh/eak/sla

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