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L’achat massif’’ des opposants Salif Diallo au secours d’Issoufou Mahamadou
Publié le jeudi 10 mars 2016   |  Le Courrier


Salif
© Autre presse par DR (Photo d`archive)
Salif Diallo, ancien ministre d’Etat Burkinabé et conseiller spécial du Président Issoufou Mahamadou


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Le milliard de FCFA versé à la BSIC serait destiné à facili- ter les choses à Salif Diallo. Alors, on comprend la migration tout aussi soudaine que honteuse opérée par nom- breux leaders politiques. Par la magie de Salif Diallo, le camp présidentiel est devenu un territoire d’une extrême at- tirance. Les millions de FCFA ont parlé, les ventres faibles ont cédé et le Trésor Public est saigné. Le second quinquennat d’Issoufou Mahamadou, s’il venait à se concrétiser, aurait coûté lourdement cher aux nigériens, tant financièrement que moralement.


Salif Diallo, malgré ses nouvelles fonctions de président de l’Assemblée Nationale du Burkina Faso, continuera à tirer les ficelles de son réseau politico mafieux tissé au Niger avec la bénédiction de son ami Issoufou Mahamadou. On se rappelle de l’imbroglio judiciaire né des agissements suspects de Salif Diallo autour de la société MACH-AGITECH NIGER SA. Cette entreprise littéralement tombée de nulle part, avait en premier, pour actionnaires principaux Salif Diallo, Abdallah Tefridj et Daniel Mukuri. S’en suivra après une bataille judicaire entre Abdallah Tefridj, Daniel Mukuri et l’épouse de ce dernier, pour le contrôle de cette société. Le litige était né suite à l’obtention par MACH-AGITECH NIGER SA d’un contrat de partenariat public-privé. Ce contrat portait sur un matériel technique devant assurer le contrôle du trafic téléphonique des opérateurs des réseaux de télécommunications au Niger. D’un montant de près de 24 milliards de FCFA, ce contrat tourna vite en un bras de fer opposant Abdallah Tefridj et Daniel Mukuri avec Salif Diallo en embuscade. Par un tour de micmac juridico administratif, MACH-AGITECH NIGER SA se scinda en deux sociétés écran notamment SYNIVERSE et WALLGATES avec aux commandes Daniel Mukuri et son épouse Mukuri Maka née Claude Desirée. Visiblement, ces deux derniers sont des pantins contrôlés par l’énigmatique Salif Diallo. Notons que le contrat initialement signé entre l’Etat du Niger et MACH-AGITECH NIGER SA, échoit désormais à la société WALLGATES, une pure création de Salif Diallo. Disons, une caisse noire partagée entre Issoufou Mahamadou et son ami Burkinabè. Ce d’autant que les termes du contrat n’ont jamais été respectés par la société Wallgates. Ainsi, frauduleusement, les deniers publics nigériens ont continué à irriguer les relations Issoufou-Salif.


Et le dernier magot versé à Wallgates témoigne, si besoin est, de la nébulosité des rapports entre cette société écran et les tenants du pouvoir. Un bordereau de règlement d’un montant d’un (1) milliard de FCFA émanant de la Bceao atteste de ‘’l’exemplarité’’ des relations qui caractérisent l’entente entre Wallgates et le Guri. Ce règlement sur un compte domicilié à la BSIC, est intervenu juste au moment où Salif Diallo séjournait au Niger. Le président du Parlement Burkinabè serait venu prêter main forte à son ami Issoufou Mahamadou quelque peu en difficulté entre les deux tours de la présidentielle. Et, c’est un secret de Polichinelle, Salif Diallo excelle dans les conciliabules mafieuses, les coups tordus. Sa ‘’mission spéciale’’ au Niger, consisterait à débaucher les leaders de l’opposition au profit du président-candidat. Ce travail douteux nécessite bien sûr de gros moyens financiers.


Le milliard de FCFA versé à la BSIC serait destiné à faciliter les choses à Salif Diallo. Alors, on comprend la migration tout aussi soudaine que honteuse opérée par nombreux leaders politiques. Par la magie de Salif Diallo,le camp présidentiel est devenu un territoire d’une extrême attirance. Les millions de FCFA ont parlé, les ventres faibles ont cédé et le Trésor Public est saigné. Le second quinquennat d’Issoufou Mahamadou, s’il venait à se concrétiser, aurait coûté lourdement cher aux nigériens, tant financièrement que moralement. Car, par l’achat massif des consciences, Issoufou Mahamadou et ses béni-oui-oui ont irrémédiablement perverti la vie sociopolitique de notre pays.


Alpha

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