LOME -- Des délégués de six pays du Sahel et des experts des agences des Nations Unies prennent part les 14 et 15 mars à Lomé, à une conférence la "Sécurité physique et gestion des stocks au Sahel" (PSSM) organisée par le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC).
Les participants du Burkina Faso, du Mali, de Mauritanie, du Niger, de Nigeria et du Tchad débattent de la question de manque de contrôle des stocks d'armes gouvernementaux sur la sécurité régionale.
La PSSM est un projet qui vise à contribuer à la sécurité et à la stabilité au Sahel par la prévention du détournement des Armes légères et de petits calibres (ALPC) et munitions détenues par les gouvernements ainsi que leur trafic illicite en fournissant une assistance au six pays.
Les crises en Libye, au Mali, dans le nord du Nigeria et en République centrafricaine ont favorisé la circulation illégale des armes rendant vulnérables les pays du Sahel. Cette vulnérabilité se manifeste par des attaques terroristes, notamment au Mali, au Burkina Faso et dans les pays limitrophes du sahel comme la Tunisie et la Côte d'Ivoire qui est l'exemple le plus récent.
Selon la représentante résidente de l'UNREC au Togo, Ige Olatokounbo pour juguler ce phénomène, il faut définir des stratégies communes comme la maîtrise de la gestion des stocks par le marquage des armes et la sensibilisation des populations sur les activités terroristes et des divers types de trafics illicites.
