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Niger/présidentielle: pas de liberté pour le candidat Hama Amadou avant le scrutin
Publié le mercredi 16 mars 2016   |  Xinhua




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NIAMEY - L’ancien président du Parlement nigérien Hama Amadou, adversaire du président sortant Mahamadou Issoufou au second tour de la présidentielle du 20 mars prochain, ne sera pas libéré avant le scrutin, selon une nouvelle décision de la Cour d’appel de Niamey, prise lundi, suite à une requête de liberté provisoire, la troisième, déposée par sa défense.

M. Amadou est incarcéré depuis novembre dernier à Filingué (180 km au nord de Niamey) sous l’inculpation de trafic présumé de bébés,

Son évacuation a été annoncée vendredi dernier à l’hôpital de Niamey pour des raisons de santé qualifiées de "préoccupantes", mais annulée sine die.

La Cour d’Appel de Niamey a examiné lundi une nouvelle demande de mise en liberté provisoire introduite par les avocats de Hama Amadou, pour "des raison humanitaires" entre autres.

Le délibéré a été renvoyé le 28 mars prochain, soit une semaine après le scrutin présidentiel.

L’opposition politique nigérienne regroupée au sein de la Coalition pour l’Alternance en 2016 au Niger (COPA 2016), tout en maintenant la candidature de Hama Amadou dans la compétition, a appelé au boycott du scrutin pour d’innombrables manquements, dont notamment la rupture d’égalité entre leur candidat qui croupit en prison bien avant le premier tour et son adversaire Mahamadou Issoufou.

Une trentaine de personnes, dont Hama Amadou et son épouse, l’ancien ministre d’Etat Abdou Labo (candidat au premier tour du scrutin présidentiel du 21 février dernier) et son épouse, le lieutenant-colonel Oumarou Taweye, et beaucoup d’autres hautes personnalités nigériennes étaient impliquées dans une affaire de "trafic" supposé de bébés.

Il est reproché à toutes ces personnalités, aujourd’hui en liberté à l’exception de Hama Amadou, diverses infractions allant de la "supposition d’enfant", au "faux et usage de faux" et aux "déclarations mensongères".

Selon le code pénal nigérien, l’infraction de "supposition d’enfants" est passible de 2 à 8 ans de prison et celle de "faux et usage de faux et déclarations mensongères" d’une peine maximale de 10 ans ferme.

M. Amadou a toujours clamé que les poursuites lancées contre lui sont politiques.

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