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Niger: l’opposant soigné à Paris va "nettement mieux" mais reste hospitalisé
Publié le mardi 22 mars 2016   |  AFP


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© Autre presse par DR
Le président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou


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L'opposant nigérien Hama Amadou, candidat au second tour de la présidentielle et hospitalisé depuis le 16 mars à Paris, va "nettement mieux" et devrait pouvoir quitter l'hôpital dans une semaine environ, a déclaré mardi à l'AFP son médecin parisien.

"Il va nettement mieux, son état de santé s'améliore de jour en jour", a précisé le docteur Luc Karsenty, de l'Hôpital Américain de Paris, où M. Amadou, 66 ans, est toujours hospitalisé.

L'opposant, qui était détenu depuis quatre mois dans son pays, s'est qualifié pour le second tour de l'élection présidentielle qui s'est tenue dimanche dernier, face au président sortant Mahamadou Issoufou.

Malade, sans que les causes de sa maladie aient été rendues publiques, Hama Amadou avait été évacué mercredi dernier vers la France pour y être soigné. A son arrivée, il avait été placé dans l'unité de soins intensifs de l'Hôpital Américain, son état général étant alors jugé "très altéré" par le docteur Karsenty.

Il sortira de l'hôpital "probablement, en début ou au milieu de la semaine prochaine", a ajouté le médecin, qui avait initialement prévu une dizaine de jours d'hospitalisation.

Aucune indication sur sa destination à sa sortie d'hôpital n'a été dévoilée.

Hama Amadou avait obtenu 17,79% des suffrages contre 48,41% pour le président sortant au premier tour, mais l'opposition a appelé au boycott du scrutin et annoncé qu'elle ne reconnaîtrait pas le résultat du second tour.

Ce résultat devait être officiellement annoncé mardi vers 16H00 GMT, selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Hama Amadou est poursuivi pour une affaire de trafic d'enfants qui empoisonne le climat politique nigérien depuis deux ans.

L'opposant affirme qu'il s'agit d'un montage politique destiné à l'empêcher d'être élu président. Le pouvoir, lui, parle de "dossier de droit commun" et "d'indépendance de la justice".

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