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Qui a réellement peur d’un dialogue politique national ?
Publié le dimanche 27 mars 2016   |  TamTaminfo


Elections
© AFP par Issoufou Sanogo
Elections 2016: Conférence de presse des leaders de l`opposition
Mardi 23 Février 2016. Les partis d`opposition déclarent qu`ils ne reconnaissent pas les premiers résultats partiels des dernières élections présidentielles. Photo: Seini Oumarou et Amadou Boubacar Cissé


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Sous les boubous amidonnés et richement cousus des nouveaux députés, devra fuser des sueurs froides, en ces temps qui courent. Et pour cause : l’offre de « dialogue » et, éventuellement de formation d’un gouvernement d’ouverture (le terme union nationale n’a plus bon marketing), pour laquelle IM et COPA semblent s’engager pour sitôt.


Des voix autorisées de l’opposition annoncent même l’entame des « discussions » avant la fatidique date du 2 avril, doublement symbolique : c’est à cette date qu’IM « négocie » à s’investir et c’est à la même date qu’expire « l’ultimatum » à lui donné par la COPA, qui a annoncé la vacance de son poste et l’ouverture d’une… transition.


Si « dialogue » il y’a, ce serait évident qu’IM campera sur son strapontin, excluant de fait toute remise en cause de sa réélection. Il ne faiblira certainement pas sur ce point, même si la COPA tentera de le lui en arracher. Pour peu que l’on croie à la « bonne foi » des protagonistes, notamment du PR, il est clair qu’une réelle et sérieuse décrispation politique passera nécessairement par la dissolution de cette assemblée « Charé Ka Zamna », une mignonne cure à la Cour constitutionnelle dont les décisions ne réconfortent guère l’opposition ainsi que le « concassage » de la CENI suffisamment inapte à organiser des élections « clean ».
Par ailleurs plus qu’un simple exercice d’OPA entre COPA et IM, ce « dialogue » devra également inclure la problématique du fonctionnement de nos institutions, y compris l’indépendance de l’appareil judiciaire, des Forces de défense et de sécurité et le « polissement » du discours de certains apparatchiks. Nul doute aussi qu’IM devra, de même, concéder une « réécriture » de sa « Renaissance acte 2 ».


Sinon comment peut-on former un gouvernement avec une opposition qui n’a guère adhéré au programme « vendu » par IM pour se tenter une réélection ? A ce sujet, IM mettrait de côté sa « Renaissance acte 2 » ou ferait jonction avec le « Ki-Bougou » et les autres grandes lignes de programme proposées par les partis de la COPA au scrutin présidentiel 1er Tour.
A l’évidence, cette quête d’ouverture et d’apaisement ne pourrait être une « perte » pour IM, car même en cas de reprise des Législatives, il pourra compter sur les chances de son parti de remporter le plus grand nombre de sièges de députés. Certainement pas 75, car cette fois-ci, il n’y aurait ni du « Kouatché », ni du remplissage « en même temps est mieux » de PV encore moins de « broyage » de chiffres.


On se demande donc qui a vraiment crainte d’un dialogue national ? Les Djerma disent « Kambé Konu si Dogouwa Garey….Kalla da dougou Wala Gorgneizé… » !

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